tikka V.I.P.
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| Sujet: “ ce ruisseau de lait” comme disait Victor Hugo.. Lun 13 Juil - 16:39 | |
| [img] [/img] Lorsque la grammaire et le spiritisme font dans la discrimination des sexes Par :Abdennour Abdesselam De quel droit, de quelle autorité, de quel pouvoir, de quel prestige et au nom de quelle logique humaine une institution éducative s’attribue-t-elle le droit de décider, d’ériger et de décréter en règle grammaticale le fait ahurissant du masculin qui l’emporte sur le féminin ? Ainsi les verbes et les participes passés s’accordent directement et seulement aux sujets masculins. Lorsque qu’on inculque à l’élève, encore enfant “ ce ruisseau de lait” comme disait Victor Hugo, le principe de la primauté entre les êtres humains, pourquoi alors s’étonner de voir que la discrimination à l’égard de l’élément féminin, ainsi officiellement enseignée comme vertu d’autorité grammaticale, trouve son prolongement et sa pratique, une fois l’enfant devenu adulte ? Elle est alors vite transformée , légalement et au nom de la sacro-sainte règle, en un “monstre” potentiel. S’il y avait un quelconque souci de réguler les accords entre les sujets, les verbes et les éléments qui gravitent autour, n’y a t-il pas une forme, autrement pas du tout réprimandable de régulation? Et voilà que la science des langues et de la partie se font complices d’une agression gratuite, endommageable mais surtout anti-pédagogique. D’autres traditions autrement spirituelles intronisent et proclament, par le canal scolaire en matière d’éducation civique, le père comme étant le “ dieu de la maison”. Le choc de cette proclamation n’a d’égal que les lourdes conséquences induites dans la société. Toutes ces ambiances, paradoxalement analogues et “ réglementaires ”, relèvent d’un autoritarisme utopique et enseignent dans les institutions des Etats la fatale et injuste suprématie de l’homme sur la femme. Cependant, un proverbe enfoui dans nos valeurs culturelles fait dire à Dieu que : “ celui à qui j’ai happé le père n’a rien perdu mais à qui j’ai ravi la mère n’a plus rien ”. Les valeurs culturelles resteront alors le fonds humain où l’on vient se ressourcer périodiquement. proverbe kabyle:WIN UMI TEMUT YEMAS FUKEN LERBAH FELLAS. | |
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