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| 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961... | |
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tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961... Sam 17 Oct - 11:44 | |
| 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961 La Fédération de France s’en souvient. En ce jour du 48e anniversaire des événement du 17-Octobre-1961, la fédération du FLN de France se souvient d’une révolte organisée par ses siens sur le sol français. La fédération est revenu dans un large exposé détaillé sur le déroulement des ces événements qui se sont soldés par un lourd bilan gravé dans l’histoire de la Guerre de libération.
En conséquence, le soulèvement de la communauté d’émigrés algérienne a été réprimé. Eux qui voulaient à cette époque exhiber une démonstration de force pacifique, à l’égard des actes racistes commis contre eux, ont fini de voir leur frères arrêtés, torturés, et abattus. 15 000 arrestations, 1 500 Algériens refoulés, entre 300 et 400 morts par balles ou par noyade dans la Seine et plus de 2 400 blessés et 400 disparus.
Le soulèvement, raconte la Fédération du FLN de France, constituait, d’une part, une réponse cinglante aux mesures discriminatoires décidées un certain 6 octobre 1961, par le préfet de la police de Paris, et Roger Frey, ministre de l’Intérieur de la République française de cette époque. Ces deux responsables ont imposé, raconte la Fédération, à la communauté d’émigrés algériens, un couvre-feu de 20h 30 à 5h 30 et la fermeture des cafés et restaurants à partir de 19h. D’autre part, pour donner une nouvelle dimension à la Guerre de libération, qui comptait déjà sept ans de lutte, les actions menées par le FLN et l’ALN contre le colonisateur français, sous la gouvernance du général de Gaulle, ont notablement affaibli leur force. Ce dernier, suggère la Fédération du FLN de France, “au lieu de comprendre les aspirations de notre peuple à la liberté et à l’indépendance et de s’engager dans de vraies négociations avec les dirigeants de notre révolution, a durci la guerre, et l’a poursuivie à une échelle beaucoup plus vaste que ses prédécesseurs, aussi bien sur le territoire national que contre l’ALN et contre notre émigration en France.” En réponse à ces mesures prises par le général de Gaulle, la direction de la Révolution algérienne a donné des directives à la Fédération du FLN en France afin de porter la guerre sur le sol même de l’ennemi. “Ce qui est à ce jour un fait unique dans l’Histoire des lutte de libération des peuples colonisés.”
Depuis l’ouverture du second front en 1958, à l’automne 1961, la Fédération de France subissait une répression permanente de la part des autorités françaises. Ces dernières savaient que les activités des militants de la Fédération de France s’exerçaient essentiellement le soir. Car, explique la Fédération, “notre communauté d’émigrés était constituée de travailleurs occupés dans la journée. Ils pensaient avoir enfin trouvé le moyen de liquider de façon définitive la Fédération, en instaurant un couvre-feu applicable aux seuls Algériens”. Face à cette exigence et à ces mesures “discriminatoire”, la direction de ladite Fédération a pris la décision de passer à l’action en organisant des manifestations publiques à Paris, pour dénoncer et attirer l’attention de l’opinion publique française et internationale sur “la sauvagerie de la répression du gouvernement colonialiste français”. Comme il était prévu, le 17 octobre au soir, plus de 80 000 Algériens et algériennes ont envahi les grands boulevards de la capitale française pour réclamer leur droit à l’indépendance. “Si les manifestations furent un succès comme en témoignèrent les comptes rendus de la presse française et internationale, la répression de la police menée sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon, tristement célébre pour sa collaboration avec le régime nazi durant la seconde guerre mondiale, fut féroce et bestiale”, témoigne la Fédération du FLN de France. En ajoutant qu’une chasse à sanglante l’Algérien fut déclenchée à travers la région parisienne. Les Algériens de France ont ainsi payé un prix fort. Les policiers se sont acharnés sur les manifestants. Une épreuve dure mais la communauté d’émigrés, témoigne la Fédération, est restée soudée et motivée, pourvu que leur liberté soit arrachée. Ces manifestations avaient largement contribué à la reprise des négociations qui ont été gelées. Ce pas était important dans la marche de l’Algérie vers son indépendance qui venait d’être accompli en juillet 1962.A. Slimani | |
| | | GUENZETIEN Confirmé
Nombre de messages : 180 Age : 59 Date d'inscription : 23/08/2009
| Sujet: Re: 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961... Sam 17 Oct - 19:23 | |
| Où est passé le trésor de la Fédération de France du FLN (FLN-France) ? Près de 47 ans après l’indépendance, la question de la disparition de ce trésor, comme d’ailleurs celui du FLN, reste énigmatique. L’opinion nationale ne sait pas encore où sont les 7 milliards de centimes (francs français) accumulés par la Fédération durant la guerre de Libération nationale | |
| | | tiguert Confirmé
Nombre de messages : 572 Age : 74 Date d'inscription : 20/02/2009
| Sujet: Re: 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961... Sam 17 Oct - 20:37 | |
| massacres du 17 octobre 1961 La France continue à nier ses crimes coloniaux La France « doit assumer son histoire » coloniale en Algérie pour que les deux pays puissent construire une relation de confiance. Le massacre des Algériens perpétré par la France n’a pas de nom. Il a duré sept ans et demi, dans sa période la plus noire durant la guerre de Libération nationale, et plus de 130 ans en tout. Le commencement, c’était 1830. La France est venue occuper l’Algérie, piller le trésor du pays et de La Casbah d’Alger. Ce n’est pas l’Algérie qui a provoqué la France. Et puis il y a tout le reste, en 130 ans d’occupation, les terres et les richesses spoliées . Il faudrait que chacun reconnaisse ce qu’il avait fait durant cette période et c’est comme ça qu’on arrivera à aplanir un passé très douloureux, si on veut construire le présent et l’avenir. Revenant sur les manifestations des émigrés algériens à Paris le 17 octobre 1961, violemment réprimées par la police française, marqué par le début des contacts secrets entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le gouvernement français, qui ont abouti à l’indépendance de l’Algérie. C’était alors une épreuve de force entre les deux parties, car parallèlement aux négociations politiques, chacune voulait montrer sa force à l’autre pour arracher des concessions à l’adversaire . Massacre sur la Seine En soumettant le projet des manifestations du 17 octobre au GPRA, dont dépendait la Fédération du FLN en France, « Lakhdar Bentobal à déclaré si elles réussissaient, ça serait une victoire pour la Révolution tout entière, et que dans le cas contraire je devais prendre mes responsabilités ». Heureusement, le succès des manifestations a dépassé toutes les espérances. Elles ont donné un nouveau souffle aux militants et leur ont redonné confiance, mais, surtout, elles ont démontré au monde le soutien dont jouissait le FLN sur le sol même de l’ennemi. A signaler que de nombreuses associations, des partis politiques et syndicats ont appelé pour exiger la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français colonial le 17 octobre 1961 à Paris, lorsque des milliers d’Algériens furent massacrés par la police. 48 ans après, la vérité est en marche, mais la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, en particulier dans la guerre d’Algérie et dans le cortège d’horreurs qu’elle a entraîné, ni dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961 », soulignent les associations dont la Ligue française des droits de l’homme, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), les Oranges, le Parti communiste français (PCF), l’Union d’associations pour la diversité et l’égalité (UNADE) et le parti des Verts. « Certains osent continuer à parler des bienfaits de la colonisation », poursuivent-elles, soulignant que « le devoir de mémoire s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme il s’est imposé pour la période de la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie ». « Ce n’est qu’à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd’hui les ressortissants d’origine algérienne ou, par extension, du Maghreb ou d’anciennes colonies », ont ajouté les signataires d’une déclaration commune soutenue également par l’association 17 Octobre 1961 : contre l’oubli, l’Association des combattants de la cause anticoloniale (ACCA), Alternatifs, Au nom de la mémoire, Comité Justice et Vérité Charonne, Indigènes de la République, le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS), le Mouvement pour l’égalité (MPE), et l’UNADE, entre autres. | |
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| Sujet: Re: 48e anniversaire des événements du 17-octobre-1961... | |
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