Cette technologie permettrait aux muets de téléphoner ou de passer des appels dans une salle de réunion sans déranger ses voisins.
Les chercheurs du KIT ont mis au point la technologie de « communication silencieuse » qui permet d’identifier puis d’interpréter les mouvements des lèvres d’un utilisateur sans que ce dernier ait à émettre le moindre son. L’interlocuteur reçoit ainsi un message diffusé par une voix artificielle.La communication silencieuse permettrait ainsi aux personnes muettes ou celles victimes d’une extinction temporaire de voix de communiquer par téléphone. Cette technologie pourrait également servir à passer des appels dans un endroit où calme et silence sont de rigueur (salle de réunion, lieux publics, train, etc.). Concrètement, cette technologie est capable de reconnaître les impulsions électriques émises par les muscles de la bouche pour parler.
Pour l’heure, ce prototype se compose d’électrodes collées à la peau du visage, mais celles-ci pourraient à l’avenir être directement intégrées dans un téléphone mobile. Le KIT envisage également d’intégrer un service de traduction instantanée à sa technologie. L’utilisateur pourrait, par exemple, articuler en « français » un message, par la suite récité en allemand ou en anglais à son interlocuteur. Concernant cet aspect, il faut rappeler l’utilisation jusque-là du téléscripteur (ATS) qui est en fait un dispositif qui permet aux personnes qui sont sourdes, malentendantes ou muettes d’utiliser le téléphone en envoyant des messages l’un à l’autre au lieu de parler l’un à l’autre. Afin de communiquer, un ATS (téléscripteur) est nécessaire aux deux extrémités de la conversation, à moins que l’appel soit placé par le relais.
L’ATS (téléscripteur), TDD (dispositif de télécommunication pour le sourd), et le téléphone de textes se réfèrent tous au même périphérique.