Thamurth Ith Yaala
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 Sionisme de «ni guerre ni paix»

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tikka
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MessageSujet: Sionisme de «ni guerre ni paix»   Sionisme de «ni guerre ni paix» Icon_minitimeSam 10 Avr - 11:52

Sionisme de «ni guerre ni paix»

Le conflit israélo-palestinien et par extension israélo-arabe empoisonne les relations internationales en mettant la région en situation de guerre permanente après plus de 60 ans, suite à une décision injuste des Nations unies spoliant un peuple de sa terre et une idéologie sectaire et colonialiste, qu'est le sionisme.

Il est bon, d'abord, de rappeler un bout d'histoire que cachent les sionistes, car contradictoire avec leur idéologie: Les juifs ont toujours habité aux côtés des Arabes et des musulmans. Ils y ont de tout temps vécu en bonne intelligence. Ils les ont toujours protégés comme étant un peuple ‘cousin' mais aussi par leur présence même dans les pays arabes ou musulmans. Les Juifs, comme les musulmans, ont subi les affres et les tueries des croisades et de la Reconquista. Le sentiment de haine que l'on attribue aux Arabes est dû aux cruautés qu'inflige Israël aux Palestiniens après les avoir spoliés de leurs terres, oubliant que c'est l'Europe qui a programmé leur extermination. Même lors de la 2ème Guerre mondiale, ce sont les Arabes et les Turcs qui ont caché des juifs pour les protéger des nazis. Pour se ‘débarrasser' du Juif, l'Europe, par le biais des Britanniques, imagina un stratagème avec des éléments juifs pour les «caser» en Palestine suite à la chute de l'Empire ottoman.

En déclarant la création d'un État factice sur une terre appartenant à un peuple, sous le joug britannique, en faisant migrer des juifs de tous les pays et particulièrement les rescapés de la Shoah pour les substituer aux autochtones, les Européens et les États-Unis allaient créer un foyer de tension régionale permanente dont toute solution actuellement est rendue irréalisable par le Sionisme ; cette «idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs afin de redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'Antiquité ; justifiée par la tradition biblique qui désigne sous le nom ‘d'Eretz Israël' la ‘terre promise par Dieu au peuple juif'». Tous les maux viennent donc de cet outrage et de cette politique irresponsable du ‘tout' et du ‘rien' d'Israël que soutient aveuglément l'Occident et où la collusion entre les élites dirigeantes et le régime sioniste est sans réserve. Pour appuyer leur stratégie toute une foule d'organisations et ‘d'intellectuels de service', imposteurs de l'intelligence humaine, est mise à contribution pour permettre d'atteindre leurs objectifs sournois en distillant leur venin dans les esprits : qui pour culpabiliser; qui pour détourner l'histoire ; qui pour pervertir la réalité quotidienne du conflit israélo-palestinien ; qui pour brandir aux éclairés et aux États l'infâme chantage à la dictature ou à l'antisémitisme pour les obliger à se plier ou à se taire ; qui pour diaboliser des pays comme l'Iran, la Syrie, le Soudan, le Pakistan et bien d'autres. La plus influente organisation est bien l'AIPAC. Avec un budget de plus de 45 millions de dollars ce lobby pro-israélien américain a pour but de veiller à maintenir l'alliance stratégique entre ‘l'État hébreu' et les États-Unis permettant de garantir ‘la survie d'Israël'. «C'est l'organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère», affirme son site Internet. Elle a de solides soutiens politiques notamment au Congrès américain. Toutes les tentatives de la communauté internationale, y compris des Arabes, se sont traduites par des échecs du fait de l'entêtement de tous les dirigeants israéliens, de tous les gouvernements. Même, les 65 résolutions de l'ONU condamnant leurs faits et gestes n'ont pas donné de résultats ; car toujours en ‘sommeil'.

En faisant le point, il a fallu donc plus de 18 années de «processus de paix» pour aboutir à un bombardement au phosphore blanc de la population de Gaza, à la construction du mur de la haine, à une intensification des colonisations avec son cortège d'expropriations et d'expulsions et enfin, comme si l'affront n'a pas de limite, voila que la boucle de l'absurde se referme par l'intégration des monuments islamiques au patrimoine historique… juif ! Cela prouve bien que l'on ne peut négocier avec un adversaire non crédible et des médiateurs partiaux et versatiles à leur tête l'Amérique. Le ballet incessant de personnalités occidentales à la recherche d'une solution - toujours liées aux conditions d'Israël qui vise d'autres objectifs attachés aux principes mêmes du Sionisme - s'apparente à une mascarade diplomatique dont le levier est bien le lobby sioniste mondial. De quelle solution pourrait-il s'agir quand Ariel Sharon, lors d'un meeting de militants du parti d'extrême droite Tsomet (AFP, 15 novembre 1998) annonçait «Tout le monde doit bouger, courir, et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous. Tout ce que nous ne prendrons pas par la force ira à eux». De quelle solution s'agirait-il quand le même Sharon donnait cette sentence à Shimon Pérès le 3 octobre 2001 «À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique fera ceci ou fera cela. Je veux te dire une chose très claire: ne t'inquiète pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent».

Cela confirme bien la puissance des lobbies, toujours en veille, pour dicter leurs volontés aux gouvernements des États occidentaux ! Écoutons Éva sur son site R-sistons ‘à la désinformation‘ : «Tous les politiques y font allégeance pour s'attirer les faveurs d'un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements». À ce propos, Éva ‘enfonce le clou' en publiant un long article intitulé «J'accuse le CRIF d'avoir colonisé la France, de l'avoir dévoyée». Il ne reste donc aucun brin d'espoir voire aucune confiance. La solution ne peut donc être que celle de la résistance, que prônent toujours des parties palestiniennes à qui le temps a donné raison ; et au diable la propagande impérialo-colonialiste quand on sait que la victoire sur l'injustice sera toujours au rendez-vous ! Ce serait donc le résultat de la politique de «deux poids et deux mesures» - ‘saturée' de contradictions - que l'Occident a toujours adopté en soutenant une idéologie que condamnent la raison et l'histoire sous le prétexte fallacieux de la «sécurité d'Israël» qui ont mené les choses vers l'impasse. Quelle autre solution resterait-il ? Le monde est en face d'une bande de mercenaires et de brigands qui prennent en otage l'ensemble des juifs pour assouvir leurs instincts de domination du monde ; poussant l'effronterie jusqu'à détourner à leur profit et sans fin l'histoire dramatique qu'est l'holocauste. Voici ce que disent des associations juives : «notre soutien au peuple palestinien n'est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d'histoires et d'identités que le sionisme veut faire disparaître». Que penser lorsqu'une officielle américaine propose une reprise des négociations de paix «sans condition préalable», c'est-à-dire sans gel des colonisations selon le vœu d'Israël, au moment où la communauté internationale (à leur tête les USA) déclare que «la poursuite des constructions sur les terres palestiniennes est illégale», car «constituant un handicap aux accords de paix». Quelle crédibilité, donc, accorder à un gouvernement lorsqu'un de ses membres adopte une “stratégie” opposée à celle de son Président. La voici maintenant “irritée” à l'annonce de nouvelles constructions juives à Jérusalem-Est qu'elle considère comme “un signal profondément négatif quant à l'approche par Israël de la relation bilatérale”. On peut comprendre qu'elle lui reproche, non pas le principe de la colonisation, mais plus son annonce en ces moments de début des ‘négociations indirectes' ! Parions qu'elle changera vite de langage. Quant à Kouchner habituellement prompt à réagir directement quand il s'agit des intérêts d'Israël - avec ses incongruités du genre «les armes du Hezbollah constituent un obstacle à la relance des négociations israélo-syriennes» ou «qu'il serait plus «facile» de rapprocher Israël et la Syrie «s'il n'y avait pas le Hezbollah»» ou encore que «la situation en Iran pourrait conduire à une fuite en avant de certains responsables iraniens, et cela est dangereux, car le Hezbollah possède des armes et il pourrait se produire des évènements regrettables et condamnables» etc. - le voilà embusqué dans la condamnation du “quartette” ! On constate bien que la solution, à certains conflits dans le monde ne peut venir que de cet occident ‘lié' même si la volonté politique existe ! Comment se fait-il que l'occident s'intéresse, maintenant, avec un rare empressement au conflit israélo-palestinien pour en rechercher une solution «rapide» lui, qui tergiversait depuis plus d'un demi-siècle ? «Nous avons besoin d'un accord négocié de paix, il doit arriver rapidement, maintenant» déclare la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

En fait, il y a une donne essentielle qui est apparue sur l'échiquier politique et militaire, qui préoccupe profondément l'Occident et qui le fait courir, ainsi, pour trouver une solution “définitive” au conflit. Il s'agit du rapport de force inattendu que bouleverse l'Iran dans la région avec son entrée dans la “cour des grands”, suite au développement sans précédent de son industrie en particulier militaire de défense et surtout dans le domaine de l'énergie nucléaire civil - que l'on soupçonne sournoisement à des fins militaires - malgré plus de 30 années d'embargo, dont 8 années de guerres avec l'Irak ; soutenu par ce même Occident ! Il y a donc de quoi mobiliser tous les moyens pour empêcher ce pays d'entraver leur stratégie hégémonique sur cette région, riche et vitale, où Israël est leur ‘gendarme' ou leur “corps de garde” et dont-ils font bénéficier de tous les égards. Celui-ci le sait parfaitement et il en profite allègrement pour faire avancer sa stratégie sioniste, pour bafouer impunément les lois internationales ou faire des déclarations belliqueuses récurrentes ; comme il l'entend.

Ce nouveau rapport de force est consolidé par ce qu'on appelle le camp de la résistance (Iran, Syrie, le Liban et Hamas) que l'occident s'évertue à diviser par toutes sortes de diversions et de campagnes “d'intoxication”. Voici ce que dit Joe Biden lors d'un discours à l'université de Tel-Aviv : «Le plus grand danger vient de l'Iran qui défie la communauté internationale en voulant se procurer des armes nucléaires et en soutenant le Hezbollah». Au sujet du nouvel ambassadeur américain en Syrie, il a déclaré: «nous renforçons nos relations diplomatiques avec la Syrie, mais nous garderons les yeux ouverts au risque de voir la Syrie en train d'agir d'une façon qui pourrait menacer la sécurité d'Israël et de la région». On comprend bien la stratégie visant l'isolement de cet Iran irréductible ; en priorité car il est bien devenu une puissance régionale, incontournable dans la solution et la prévention des conflits de la région. Il ne reste plus d'autres options, à l'Occident, que d'accepter la réalité, de s'en accommoder en y engageant des négociations sur de nouvelles bases saines. Ce basculement n'est pas pour arranger le sionisme qui a encore d'autres objectifs. Et il usera de tous les moyens pour se perpétuer ; quitte à entrainer encore l'occident dans de nouvelles guerres «par procuration». Le régime sioniste se trouve, en effet, en plein désarroi au vu des échecs cuisants qu'il ne cesse de récolter depuis quelques années malgré l'aide inconditionnelle des occidentaux. Ses déboires se constatent dans toutes ses actions. Que ce soit contre les palestiniens - le cœur du problème - le Liban, la Syrie ou l'Iran auxquels on peut ajouter la crise avec la Turquie, mais aussi le reste du monde. Le sionisme a usé de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier ce front, mais sans résultats. Le Liban devait être écarté de la Syrie avec l'objectif de désarmer le Hezbollah. La Syrie devait être isolée en la faisant accuser, entre autres, de l'assassinat de Hariri. L'Iran devait être déstabilisé en lui fomentant toutes sortes de complots, en tentant d'internationaliser cette prétendue «menace nucléaire iranienne» et lui faire subir des sanctions contraignantes. On peut ajouter le bombardement hasardeux de Gaza qui a causé plus de 1400 morts suivi d'un blocus ignoble que dénoncent des ONG. Les enfants qui meurent pour insuffisance de nourriture et de médicaments. Des assassinats ciblés en usant effrontément et sournoisement de passeports de pays ‘amis'. Des assassinats de journalistes et des pacifistes. Des destructions des maisons palestiniennes. Des outrages continus à l'ONU et aux Lois internationales. De l'encombrant rapport Goldstone etc. Le sionisme traverse les moments les plus difficiles de son histoire en s'y enlisant dans une situation paradoxale de «ni guerre ni paix».

La paix affaiblirait son armée et une nouvelle guerre pourrait signifier son suicide du fait du nouveau rapport de force et du soutien certain de tous les pays arabes et musulmans. Même son “dôme de fer” et la guerre psychologique ne peuvent lui permettre de continuer de coloniser, d'agresser impunément. Les sionistes eux-mêmes doutent de leurs politiques et sentent leur rejet par ceux-là mêmes qui les soutiennent sachant que la majorité de ceux-ci le font, soit par hypocrisie, par intérêts, par crainte ou carrément par antisémitisme; «pour s'en débarrasser». Voici quelques extraits de ce que dit l'Institut de recherches ‘Reut institute' de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu : «Israël est confronté à une campagne mondiale de dé-légitimation visant à l'isoler …» ; «La diabolisation d'Israël vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l'apartheid ou au racisme». Ce même rapport fustige notamment «des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en «Israël»», ou encore «des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l'étranger des responsables israéliens». Il met en cause un réseau mondial d'individus, d'associations et d'ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme «un État paria et de nier son droit à l'existence». Le désarroi est tel qu'un spécialiste en histoire militaire le professeur Karfeld, déclare sur la 7ème chaîne sioniste, qu' «Israël possède des centaines de têtes et fusées nucléaires qui dépassent la capitale italienne, Rome, et les autres capitales européennes qui seront certainement des cibles de l'aviation israélienne si le gouvernement ressentira un effondrement décisif ou proche des frontières d'Israël et nous sommes vraiment capables de détruire le monde entier !»

En effet, la raison d'exister du Sionisme dépend, en fait, de la perpétuation du conflit du Moyen-Orient dont le sionisme originel fixe comme objectif et finalité la création d'un «État juif» en Palestine. Dès lors que le sionisme se fixe un nouvel objectif caché visant la domination ‘mondiale' par l'infiltration des gouvernements surtout occidentaux, en s'appuyant sur des lobbies juifs puissants, toutes les solutions avancées pour mettre fin au conflit, dont-il se nourrit et par lequel il existe, seront systématiquement sabordées. Car cela signifierait la fin de l'alibi permettant l'existence même de cette idéologie - dont l'essence est l'expansionnisme- et donc la ‘fin de mission' de toutes les organisations sionistes qui activent en occident. L'expansion ne peut être possible sans un état de guerre permanent, dont il doit être toujours dominant, et une migration continue de juifs ; qui justifierait de nouvelles colonisations. En somme, le sionisme “mondial” ne peut exister sans le sionisme “Israélien”. Ainsi, la réponse de Netanyahu à l'Amérique par un refus de l'arrêt de l'expansion et de continuer les constructions «comme depuis 42 ans» est des plus logiques, car obéissant à une doctrine dont-il n'est pas le maitre! Que peut bien faire ensuite la «communauté internationale» y compris les Juifs, quand ils sont otage de ces lobbies gardiens de la doxa ? Au sujet de la domination du monde, voici une déclaration de Begin (prix Nobel de la paix) : «Notre race est la race des maîtres.

Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes.... Les autres races sont comme l'excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures». À propos de l'infiltration voici ce que conseil D. Strauss-Kahn aux juifs : «Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques». Mais M. Freeman, esprit libre, assène : «La stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l'indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d'un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L'objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d'une justesse politique de l'analyse , et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise». Cependant, dans cette phase d'évolution du sionisme, les 2 conditions (état de guerre avec supériorité et migration) ne sont plus remplies. Avec ce nouveau rapport de force et l'arrêt des migrations vers Israël ce seront, en conséquence, toutes les organisations mondiales sionistes sur lesquelles s'appuie le système sioniste, pour dominer le monde, qui se trouveront compromises dans leur existence. L'Iran considéré comme étant la cause de ce nouveau rapport de force devient alors la 1ère cible du sionisme mondial. William A. Cook, professeur et auteur d'un ouvrage sur la politique de Bush au M.O (Tracking Deception: Bush's Mideast Policy) affirme ceci : «N'est-il pas évident, aujourd'hui, que la direction de la politique américaine au sujet de l'Iran, et notre invasion préemptive de ce pays, quasi certaine au service d'Israël, est dirigée par la même coterie d'individus qui nous ont entraînés dans la désastreuse guerre en Irak – Podhoretz, Wurmser, Perle, Feith, Kristol, Kagan, Krauthammer, Abrams et d'autres… ces chiens de guerre à qui cela ne fait absolument rien d'envoyer les fils et les filles des autres aller faire les guerres qu'ils mènent si éloquemment dans ce qui leur tient lieu de cervelle, tandis qu'ils sont assis devant leur ordis, menant à la mort des gens qu'ils n'ont jamais rencontrés?».

En ce qui concerne les Arabes dont le ‘choix de la paix' a toujours été piétiné en ne recevant, comme réponse, que l'option de guerre du côté israélien, ils doivent changer en urgence en admettant d'abord les limites de leur stratégie et ensuite d'en adopter une plus offensive en relation avec le nouveau rapport de force qui se caractérise par la chute du mythe de l'invincibilité d'Israël, par les nouvelles capacités de riposte du ‘camp de la résistance', par les nouvelles alliances stratégiques en cas d'agression, par la mise à nu des objectifs cachés sionistes, par la nouvelle vision de la communauté internationale sur les conflits du Moyen-Orient. Il s'agit, pour les Arabes, d'un moment historique qui leur est particulièrement favorable. Ils peuvent commencer pour la question palestinienne - en attendant la restructuration totale la «Ligue arabe» qui a montré ses limites depuis sa création en 1945 - par chercher un cadre de concertation et d'actions plus dissuasifs et plus contraignants envers les supporters d'Israël. Etudier rapidement la riposte de se retirer de toutes négociations dites de «paix» qui, comme le monde le constate, ne sont plus crédibles. Les dernières proposées, acceptées pour la énième fois par les Arabes et ‘torpillées' par Israël en sont la preuve récente. Soutenir et intégrer l'Iran dans la stratégie de riposte. Lier les intérêts économiques des Etats Unis et de certains pays Européens dans la région au règlement définitive du problème palestinien. Si l'opiniâtreté de la Libye envers les USA et la Suisse a donné des résultats qu'elle en serait l'aboutissement si les pays arabes s'y engagent de concert ? Les positions fermes du leader libyen ne sont farfelues que pour ceux qui acceptent l'humiliation ! Le monde ne pourra que comprendre et admettre tout ce qui vise à faire cesser l'esprit belliqueux, expansionniste et entêté du sionisme. Pour le président de J-Street (un nouveau lobby juif Américain, anti-AIPAC, qui soutien Obama dans sa vision du Moyen-Orient) «les actions provocatrices d'Israël non seulement minent les négociations, mais affaiblissent la crédibilité des États-Unis dans une région d'intérêt vital pour la sécurité nationale». Il y a aussi un autre lobby puissant qui semble se manifester par des signes montrant ne plus vouloir lancer ses soldats dans de nouvelles aventures aux conséquences désastreuses. Il s'agit de l'armée américaine. En mettant leurs pouvoirs économique, financier et politique contre le régime sioniste ; comme option de défense légale, les choses changeront fondamentalement au Moyen-Orient. Les pays arabes, acteurs déterminants dans le processus, doivent admettre l'impossible solution avec le sionisme et rejoindre le camp de la résistance pour y unir leur puissance et se défaire de cette crainte illusoire que leur inspire l'occident. Au fond, quel est le meilleur choix que de se fier à son peuple et le suivre pour les questions existentielles avec l'assurance d'être soutenu ou compter sur un “protecteur” versatile réagissant selon ses seuls intérêts et qui vous abandonne à la moindre occasion ? Dans notre cas, la résolution du problème palestinien est la question vitale. Si cette option devait être retenue, le conflit israélo-palestinien et par extension israélo-arabe serait définitivement clôs et l'idéologie sioniste arriver, avant terme, au bout de son évolution historique; c'est-à-dire tomber à l'instar de tous les régimes totalitaires que l'histoire humaine a connus. Au cours d'une interview par Frank Barat du magazine américain Counterpunch du 6 juin la question suivante a été posée : «…Pensez-vous que l'appétit d'Israël pour la guerre pourrait éventuellement mener à son auto destruction ? » ; la réponse de Chomsky est catégorique : «j'ai écrit il y a des décennies que ceux qui s'appellent «supporters» d'Israël sont en réalité des supporters de sa dégénérescence morale et de sa probable destruction suprême. Je crois également depuis des années que le choix clair fait par Israël de l'expansion au lieu de la sécurité, depuis qu'Israël a refusé la proposition de Sadate d'un traité de paix complet en 1971, pourrait bien mener à cette conséquence.» Il est rapporté dans une étude qu'aurait mené la CIA «un déplacement inexorable de la solution à deux États vers une solution à un Etat… dans les deux décennies prochaines». L'étude prévoit le retour des réfugiés palestiniens dans les territoires occupés et l'exode de deux millions d'Israéliens au cours des quinze prochaines années. «Il y a plus de 500.000 Israéliens qui ont des passeports américains», a déclaré l'avocat Franklin Lamb, ajoutant que ceux qui n'en n'ont pas, ont déjà fait la demande. Il précise aussi : «Je pense donc que, au moins pour la population en Israël, c'est écrit sur le mur...ce qui suggère que l'histoire rejettera tôt ou tard l'entreprise coloniale». Nous terminons sur un avis tiré du compte-rendu de Théodor Herzl, considéré plus tard comme le père du sionisme, à un certain Daniel qui encourageait les juifs à immigrer en Israël: «Le bon Juif Daniel veut retrouver sa patrie perdue et réunir à nouveau ses frères dispersés. Mais, sincèrement, un tel Juif doit savoir qu'il ne rendrait guère service aux siens en leur rendant leur patrie historique. Et si un jour les Juifs y retournaient, ils s'apercevraient dès le lendemain qu'ils n'ont pas grand-chose à mettre en commun. Ils sont enracinés depuis de longs siècles en des patries nouvelles, dénationalisés, différenciés, et le peu de ressemblance qui les distingue encore ne tient qu'à l'oppression que partout ils ont dû subir» (cité dans Petite Histoire des Juifs de Jérôme et Jean Tharaud.)
par Djerrad Amar.
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