Après un hiver et un printemps des plus pluvieux, et en parallèle des températures relativement chaudes dans nos villages ; sur les cotés de nos routes et chemins, une végétation des plus rebelle et du moins inhabituelle, a pris possession des lieux, leur donnant l’air des savanes africaines, il ne manque que les éléphants et autres girafes pour les classer réserves naturelles.
Si pendant le printemps, ces vastes étendues de verdure, et ces paysages paradisiaques de nos villages et de nos champs, nous procuraient de la fraîcheur et du plaisir, l’approche de la saison des grandes chaleurs, nous donne déjà froid dans le dos, et nous fait craindre le pire. Avec son lot d’incendies qui se déclarent à tout bout de champ, chaque jour que Dieu fait, dans nos villages et nos villes, causant d’importants dégâts matériels et parfois humains ainsi que des cicatrices inguérissables dans la chair de Dame nature. Certaines municipalités ont pris le taureau par les cornes, en organisant d’importantes campagnes de désherbage sur l’étendue territoriale de leurs communes. N' attendons pas que l’irréparable s’érige en fait accompli, pour compter les dégâts et admirer les paysages désolants, de ces cataclysmes dévastateurs, qu’on peut facilement éviter à condition de s’armer d’un peu de civisme et d’un tout petit brin de responsabilité, maintenant que la plupart de nos municipalités disposent de moyens adéquats.
Reagissons...avant qu'il ne soit trop tard.