tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Aït Ahmed réaffirme son engagement pour un changement pacifique en Algérie Dim 10 Avr - 11:34 | |
| L’Algérie ne restera pas à l'écart des mouvements de protestation qui ont vu le jour dans le monde arabe avec la chute du dictateur tunisien. Hocine Aït Ahmed a tenu à le réaffirmer, ce samedi 9 avril. Le lader du FFS s’exprimait à l’occasion de la commémoration, dans un cimetière parisien, du 24e anniversaire de l'assassinat de l'opposant Ali Mécili. « Nous Algériens, sommes sans cesse interpellés sur notre prétendue absence dans ce mouvement libérateur (...) cette interpellation est paradoxale pour les Algériens qui ont payé le prix fort pour leur combat pour la démocratie et le changement de régime », a‑t‑il indiqué dans un discours prononcé au cimetière du Père Lachaise où Ali Mécili est enterré. « Ce paradoxe m'a fait ressentir le besoin de redire, ici, près de toi, la magnifique leçon de courage, d'organisation, de détermination populaire que ce mouvement donne au monde entier qui l'interpelle directement », a‑t‑il ajouté. Même si un changement est nécessaire en Algérie, Aït Ahmed prévient une nouvelle fois contre le danger de céder à une « quelconque contagion démocratique ». Chose qui serait pour lui totalement « irresponsable ». « Le sang des Algériens n'a que trop coulé et notre société s'est décomposée... (Aujourd'hui), il faut lutter pour la construction d'un rapport de forces politique, qui sera une alternative à la confusion et à la violence », a‑t‑il souligné. Évoquant le combat des familles des disparus, des victimes du terrorisme, de la Kabylie en 2001 et celui des syndicalistes actuellement, M. Aït Ahmed, fera remarquer que ces derniers manquent « d'ancrage social plus large (...) il leur manque l'aide et le soutien des médias authentiquement libres et crédibles ». « Je crois profondément que le lancement de la dynamique d'un débat national portant sur les préoccupations et les souffrances quotidiennes des citoyens est incontournable. C'est ainsi qu'on retrouvera confiance en nous et entre nous », a‑t‑il insisté. Pour lui, c'est le seul moyen de retisser le lien social entre les Algériens. « C'est un long chemin. Mais c'est le seul qui va faire de nous des Algériens véritablement libres », a‑t‑il conclu. TSA. | |
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