Bonsoir aujourd'hui les ennuyer du beau temps.
Allergie au pollen!
Les victimes du fameux rhume des foins sont aujourd'hui quatre fois plus nombreuses qu'il y a trente ans. Mais les pollens n'ont pas tous le même potentiel allergisant.
Attention, les pollens arrivent ! Cette alerte maintes fois entendue au printemps pourrait en réalité être lancée tout au long de l’année, car plusieurs saisons polliniques se succèdent.
Mais heureusement, nous sommes rarement allergique à tous les pollens.
Alors apprenez à repérer les périodes à risques et pensez à quelques méthodes simples pour vous protéger.
Au jour le jour, quelques conseils pratiques peuvent être utiles quand les pollens arrivent. Si la pollinisation est très forte, rincez-vous les cheveux le soir par exemple.
Pensez aussi à ne pas vous frotter pas les yeux, à porter des lunettes, à fermer les fenêtres, ou encore à utiliser des filtres anti-pollens pour la climatisation… Evitez aussi la piscine en cas de crise de conjonctivite ou de rhinite allergique, car elle agresse les muqueuses. Quoiqu’il en soit, la meilleure prévention contre les pollens est de "prendre son traitement correctement, dès qu’on en a besoin, aussi longtemps qu’on en a besoin, et ce quelque soit le pollen auquel on est allergique"
En cas d’allergie importante, le traitement peut parfois être pris en préventif, une semaine environ avant le début de la saison.
reconnaître les symptômes.
Eternuements, nez qui coule ou conjonctivite peuvent faire penser à un rhume classique, mais traduire en fait une rhinite d’origine allergique. Qu’elle ne survienne qu’au printemps .
Lorsqu’au printemps, un allergique au pollen entre dans un champ, sa réaction peut être immédiate et en général assez violente, caractéristique de la rhinite allergique saisonnière. Il peut commencer par éternuer, souvent par salves, 10, 15 fois à la suite. Son nez se met à couler "comme une fontaine", avec des sécrétions claires. Ensuite, le nez se bouche (les deux narines en même temps), et se met à gratter furieusement. En même temps, les yeux commencent à pleurer, la respiration devient difficile et sifflante, et la toux apparaît. Chez la moitié des allergiques au pollen, tous ces symptômes sont associés à une conjonctivite.
Dans les cas les plus sévères, cette scène peut se terminer par une crise d’asthme et dans de rares cas, lors d’un contact direct avec la peau (souvent en milieu un peu humide), des personnes très allergiques peuvent aussi développer une urticaire, associée à la rhinite.
Les graminées, ces herbes qui pollinisent dans les prairies, les chemins, les jardins, ou les dunes, ne sont-elles pas toutefois prépondérantes par rapport aux autres pollens ? Si la saison des graminées a longtemps été la plus importante, ce n’est plus si évident… "Aujourd’hui, on ne peut plus parler de LA saison pollinique.
La saison des arbres est de plus en plus importante : il y a un nombre croissant de pollens d’arbres dans l’environnement, et de plus en plus de personnes y sont allergiques. Ces chiffres ont quasiment doublé en moins de 20 ans".
Une allergie aux pollens vous prive-t-elle définitivement des joies du grand air ? Non ! quelques règles de prudence devraient pouvoir vous réconcilier avec la nature. Et demain, comme Brassens, vous pourrez chanter "Auprès de mon arbre, je vivais heureux.
Pollens d’arbres, graminées, et herbacées ont chacun un moment privilégié pour venir nous importuner… N’hésitez pas à décrire vos symptômes à un professionnel de santé. Pour retrouvez le bonheur de respirer à plein poumons quelle que soit la saison..
A bientôt!
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