Le Ramadhan! Une fois encore, il revient occuper le devant de la scène, de toutes les scènes, familiales, médiatiques, sociale, politique et économique.
Ah! L’économie! Parlons-en? Je voudrais bien que les prestigieux économistes, comme Mourad Benachenhou, par exemple, au lieu d’aller chercher des poux sur la pauvre tête perdue du pauvre Abane Ramdane, se penche un peu sur leurs abaques pour essayer de calculer le prix de revient d’un mois qui aurait dû être consacré à la méditation, à l’abstinence, au travail et surtout à l’Ijtihad!
On ne peut que demeurer perplexe devant les gaspillages divers auxquels est confrontée l’économie nationale, déjà mise à mal par des décennies de choix hasardeux et de gestion chaotique.
Evidemment, on ne parlera pas, par pudeur, de la productivité de chaque agent économique impliqué dans le processus de production, production d’ailleurs fort critiquée (et même décriée) en temps normal par les hommes politiques qui se sont mis au vert durant ce mois éprouvant où se conjuguent chaleur suffocante et abstinence, malgré leurs revenus enviables.
Donc, passons sur cet aspect de l’économie car il n’y a rien de plus normal pour un être humain de préférer la sieste à toute autre activité en raison du changement climatique.
Mais la disparition des saisons et la fonte des glaces n’ont diminué en rien de l’appétit gargantuesque de nos concitoyens qui, non seulement ne cessent de piller les étals surabondants des marchés, risquant ainsi de mettre à mal la cagnotte de 180 milliards de dollars péniblement amassée sur le dos des salariés, des retraités et des acquéreurs de voiture de tourisme, mais en même temps posent un cruel problème aux servi-ces de M.Rahmani.
Un problème de taille, il faut le dire, quand on voit les dépôts d’ordures doubler de proportion du jour au lendemain. Et je ne parle que des déchets solides! Par pudeur et bienséance, bien sûr!
Mais la surconsommation et les achats boulimiques de cette société prise de frénésie alors que dans le travail, tout tourne au ralenti. L’autre problème, beaucoup plus dramatique, tragique même, est celui de la conduite des citoyens.
Il ne s’agit pas seulement de ces multiples accrochages entre individus aux nerfs mis à rude épreuve par la chaleur et la soif qui s’affrontent à mains nues ou avec des armes de fortune (pioche contre couteau) pour des prétextes futiles, mais il s’agit surtout de la conduite automobile. Prendre sa voiture le matin pour aller au travail relève de l’aventure.
Il faut d’abord commencer par faire une prière afin de ne point croiser sur son chemin un des fous du volant qui slalome sur les diverses voies, fait des queues de poisson, grille des priorités, mettant à mal les nerfs et la sécurité de tous.
Le soir, c’est pire quand tout le monde s’empresse de rentrer chez soi...pour perdre son temps. Le bilan catastrophique d’une semaine de Ramadhan sur les routes donne une idée du peu d’importance que donnent les estomacs mal en point à la vie des autres.
La multiplicité des accidents et leur lot de morts et blessés doivent peser lourdement dans la balance budgétaire du pays. Une campagne médiatique sans précédent comme celle qui a prévalu contre le tabac.
Le Ramadhan! Une fois encore, il revient occuper le devant de la scène, de toutes les scènes, familiales, médiatiques, sociale, politique et économique.
Ah! L’économie! Parlons-en? Je voudrais bien que les prestigieux économistes, comme Mourad Benachenhou, par exemple, au lieu d’aller chercher des poux sur la pauvre tête perdue du pauvre Abane Ramdane, se penche un peu sur leurs abaques pour essayer de calculer le prix de revient d’un mois qui aurait dû être consacré à la méditation, à l’abstinence, au travail et surtout à l’Ijtihad!
On ne peut que demeurer perplexe devant les gaspillages divers auxquels est confrontée l’économie nationale, déjà mise à mal par des décennies de choix hasardeux et de gestion chaotique.
Evidemment, on ne parlera pas, par pudeur, de la productivité de chaque agent économique impliqué dans le processus de production, production d’ailleurs fort critiquée (et même décriée) en temps normal par les hommes politiques qui se sont mis au vert durant ce mois éprouvant où se conjuguent chaleur suffocante et abstinence, malgré leurs revenus enviables.
Donc, passons sur cet aspect de l’économie car il n’y a rien de plus normal pour un être humain de préférer la sieste à toute autre activité en raison du changement climatique.
Mais la disparition des saisons et la fonte des glaces n’ont diminué en rien de l’appétit gargantuesque de nos concitoyens qui, non seulement ne cessent de piller les étals surabondants des marchés, risquant ainsi de mettre à mal la cagnotte de 180 milliards de dollars péniblement amassée sur le dos des salariés, des retraités et des acquéreurs de voiture de tourisme, mais en même temps posent un cruel problème aux servi-ces de M.Rahmani.
Un problème de taille, il faut le dire, quand on voit les dépôts d’ordures doubler de proportion du jour au lendemain. Et je ne parle que des déchets solides! Par pudeur et bienséance, bien sûr!
Mais la surconsommation et les achats boulimiques de cette société prise de frénésie alors que dans le travail, tout tourne au ralenti. L’autre problème, beaucoup plus dramatique, tragique même, est celui de la conduite des citoyens.
Il ne s’agit pas seulement de ces multiples accrochages entre individus aux nerfs mis à rude épreuve par la chaleur et la soif qui s’affrontent à mains nues ou avec des armes de fortune (pioche contre couteau) pour des prétextes futiles, mais il s’agit surtout de la conduite automobile. Prendre sa voiture le matin pour aller au travail relève de l’aventure.
Il faut d’abord commencer par faire une prière afin de ne point croiser sur son chemin un des fous du volant qui slalome sur les diverses voies, fait des queues de poisson, grille des priorités, mettant à mal les nerfs et la sécurité de tous.
Le soir, c’est pire quand tout le monde s’empresse de rentrer chez soi...pour perdre son temps. Le bilan catastrophique d’une semaine de Ramadhan sur les routes donne une idée du peu d’importance que donnent les estomacs mal en point à la vie des autres.
La multiplicité des accidents et leur lot de morts et blessés doivent peser lourdement dans la balance budgétaire du pays. Une campagne médiatique sans précédent comme celle qui a prévalu contre le tabac.
Selim M’SILI L