tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Algérie: Les «cerveaux» à l’étranger entre espoir et réticences... Lun 12 Déc - 12:35 | |
| Durant le séminaire informatif sur l’intégration des compétences nationales à l’étranger dans les programmes sectoriels de recherche qui s’est tenu hier et avant-hier au consulat d’Algérie à Montpellier, les élites nationales désireuses d’investir leur savoir-faire dans le développement de l’Algérie, bien qu’elles aient affiché leur volonté de contribuer à l’effort national de développement pour peu que la demande soit «clairement» formulée par les secteurs demandeurs, n’ont pas manqué de faire part de certaines réticences. En effet, il est question notamment des pratiques de bureaucratie ainsi que des lenteurs de procédures relatives à la réalisation de leurs projets en Algérie. Ils déploreront également une «fin de non-recevoir» que certains secteurs d’activité en Algérie leur ont signifié, préférant plutôt «travailler avec des étrangers» alors que le vivier des compétences nationales est là. Aussi, ils ont été nombreux à exprimer leurs réticences.
En réponse à ces inquiétudes, Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger qui présidait cette rencontre, a appelé les participants à éviter d’être «contre-productif», réitérant la volonté de l’Algérie à «donner des garanties à tous pour établir des relations de confiance». Indiquant à ce propos que le but «essentiel» est de «créer des banques de données et recenser les compétences nationales». Une tâche, a-t-il dit, qui est «loin d’être aisée». Par ailleurs, le secrétaire d’Etat expliquera que les réticences exprimées par certains intervenants sur les offres des secteurs stratégiques qui ont été présentées, «peuvent être légitimes, mais souvent injustifiées» et peuvent selon lui «mener au statu quo», relevant cependant «les expériences positives» de certains autres, notamment dans le corps médical qui «n’ont pas extériorisé les difficultés rencontrées sur le terrain».
Ceci dit, les intervenants à ce séminaire tout en affichant leur «ferme volonté» à apporter leur savoir-faire, ont souhaité la création d’un observatoire local qui soit rattaché aux services consulaires et qui regrouperait toutes les compétences nationales installées à l’étranger afin que la collaboration reflète une «véritable synergie en mesure de cerner les vraies demandes formulées à partir de l’Algérie et orienter les offres disponibles», d’une part, et d’autre part, que la coopération «ne se fasse pas à titre individuel, comme c’est parfois le cas, mais dans un cadre concerté pour pouvoir travailler avec transparence et efficacité» avec les institutions nationales, ont-ils souligné. Ainsi, durant les deux journées durant lesquelles s’est déroulé ce séminaire, les représentants de différents ministères nationaux ont présenté leurs priorités en termes de recherche, et ont participé à l’ensemble des ateliers qui ont constitué ce séminaire.
source: Le jour d’algerie (Lynda N.B.) | |
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