Bonjour Tout le monde...
je viens de lire' meme en retard, un article paru sur le journal El Watan en date du 05/09/2012, sur l'origine du nouveau premier Ministre Algérien "Sellal", dont l'artile dit que son origine est de Guenzet (Kabylie)...
là, sauf erreur de ma part et corrigez moi svpl" l'auteur de l'article est à côté, surtout pour un journal de renommé national "El Watan"...
certes Sellal est Kabyle, et mais je pense n'est pas de Guenzet...
voici l'article:
Portrait. Un homme du système politiquement inclassable
Abdelmalek Sellal est devenu depuis hier le sixième chef de gouvernement sous le règne de Bouteflika.
La nomination de cet énarque, de 64 ans, était presque attendue tant son nom est cité avec insistance depuis des années pour occuper le palais du docteur Saâdane. Si pour l’opinion publique, sa désignation au poste de Premier ministre n’est pas une surprise, elle est une consécration d’un commis de l’Etat qui a évolué dans les rouages et les méandres de l’administration. Classique itinéraire. 35 ans après son premier poste comme chef de cabinet de la wilaya de Guelma en 1975, Sellal est bombardé au poste de Premier ministre à vingt mois de la présidentielle. A observer son parcours, l’originaire de Guenzet (Kabylie) a pris son «mal en patience».
Il commence sa carrière par la plus basse marche de l’administration, M. Sellal a grimpé graduellement les échelons dans l’appareil pour obtenir le plus élevé des galons.De chef de daïra à Tamanrasset en 1976 au wali hors cadre au ministère de l’Intérieur en 1994 en passant wali dans cinq wilayas (Adrar, Sidi Bel Abbès, Oran, Boumerdès et Laghouat), le plus «blagueur» des ministres, après un long apprentissage au sein de l’appareil bureaucratique, fait un détour par la diplomatie où il était nommé ambassadeur de 1996 à 1997 à Budapest (Hongrie).
Rompu au fonctionnement des différentes strates de l’Etat, il entre au gouvernement en 1998 par la plus grande porte en héritant du très influent ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Depuis, il a accompagné les différentes équipes gouvernementales, en faisant deux haltes à l’occasion des présidentielles de 2004 et 2009 où il dirigeait les campagnes du candidat du régime, Abdelaziz Bouteflika. Ce qui lui a permis d’avoir une proximité avec le chef de l’Etat et son cercle immédiat.
Ministre de la Jeunesse et des Sports, des Travaux publics, des Transports, puis des Ressources en eau, le nouveau Premier ministre, sans faire trop de bruit autour de lui, a pu tisser un large réseau au sein et en dehors des rouages de l’Etat qu’il mettra sans doute à profit pour sa nouvelle mission. Là où il est passé, il n’a laissé que de «solides amitiés». Il est l’un des intouchables ministres. Il est le seul ministre que Bouteflika n’osait pas «blâmer» alors que ses collègues se faiaient écrabouiller par le chef de l’Etat. Sans doute pas parce qu’il est un proche du locataire du palais d’El Mouradia. Mystère ! Etiquette technocrate sans couleur partisane, M. Sellal, qui jouit d’un solide appui du pouvoir, est-il pour autant un personnage sans opinion idéologique ? Inclassable.
L’homme, qui en public affiche plutôt l’image d’un blagueur avec un sens de l’humour qu’il cultive soigneusement, dissimule scrupuleusement ses opinions idéologiques tout comme ses ambitions politiques. Une posture qui lui permet d’être au carrefour des différents clans du régime et d’être accepté par les partis politiques du pouvoir et une partie de l’opinion. Pour les tenants du pouvoir, M. Sellal est l’homme qu’il faut pour gérer la période pré-présidentielle. Si sa nomination n’éclaire pas suffisamment les projections politiques du régime, elle indique par contre un cap. Celui de 2014.
Hacen Ouali - El watan du 50/09/2012
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