Thamurth Ith Yaala
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 L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958)

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MissNchrea
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L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958) Empty
MessageSujet: L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958)   L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958) Icon_minitimeLun 14 Sep - 13:32

“L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958)” DE PHILIPPE GAILLARD
Les tribulations d’un général
Voici un ouvrage qui constituera sans aucun doute une référence dans le champ relativement réduit des travaux sur les crises et autres luttes intestines qui ont secoué le mouvement national et qui ont connu, par la suite, des rebondissements tragiques durant la guerre de Libération.
L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958) 131


Il est, en effet, rarissime, hors des contributions remarquables de Mohammed Harbi, de trouver une telle plongée dans les entrailles des armées en campagne entre 1954 et 1962.
L’auteur, Philippe Gaillard, n’est pas à proprement parler un historien bardé de titres académiques et dont l’autorité reposerait sur une thèse monumentale. Il n’en est, cependant, pas à son premier ouvrage puisque, depuis les années 1960, il n’a pas arrêté de couvrir de ses essais le champ du journalisme mais aussi de l’histoire du temps présent en dressant des portraits de despotes africains et d’hommes politiques français qui ont fait la Françafrique.
En tant qu’ancien officier du contingent au service des affaires algériennes, il a exploité les fonds d’archives du Service d’histoire de la Défense (SHD) à Vincennes, du Centre des archives d’Outre-Mer (Caom) à Aix-en-Provence et enquêté auprès des témoins et acteurs de tous bords. Beaucoup l’ont reçu et accompagné sur les lieux ; d’autres se sont ouverts à lui ou lui ont remis des documents et des correspondances de première importance. En premier lieu, les membres encore en vie de la famille Bellounis, des parents de Messali et des membres du MNA. Il a également obtenu les témoignages et le soutien d’anciens officiers de la Wilaya VI, de la Wilaya V et de la Wilaya II.
Du côté français, des officiers supérieurs, ses collègues officiers des SAS de la région de Djelfa dans laquelle il avait été affecté en juin 1958. Il s’est enfin appuyé sur une bibliographie qui, sans être exhaustive, n’en est pas moins extrêmement utile pour les jeunes chercheurs algériens ou français qui voudraient se hasarder à soulever les pierres tombales de notre histoire récente. Une histoire du général Bellounis était à faire tant les faces obscures de la formation du mouvement national, les amalgames et les ostracismes sont nombreux dans la littérature officielle du parti-État. Combien de jeunes chercheurs savent, en effet, que Mohammed Bellounis, fils de notables ruraux et de conseillers municipaux de la région de Bordj Menaïel, avait rejoint le PPA en 1945 et, qu’à ce titre, il est arrêté avec son frère Ali en même temps que Mohammed Zerouali et Mohammed Saïd Mazouzi (voir les retombées du mot d’ordre d’insurrection lancé après le 8 mai 1945), qu’il est, en 1947, responsable-adjoint du MTLD pour l’arrondissement de Tizi Ouzou, puis membre du comité central du parti nationaliste jusqu’à la scission de 1954 où il prend parti pour El Hadj Messali.
Au cours des premiers mois du passage à la lutte armée, des groupes d’obédience messaliste mènent des actions armées à Alger-ville et en Kabylie ; c’est à Bellounis que l’on demande de les prendre en charge et de les organiser. Les services français de renseignement ne sont pas dupes et sont plus ou moins informés de la lutte sourde qui se mène entre partisans du FLN-ALN et ceux du MNA pour imposer leur hégémonie sur la direction de la guerre.
C’est l’histoire de l’infiltration des groupes armés d’obédience messaliste et leur instrumentalisation par les services du 2e Bureau de l’armée française et ceux du gouvernement français qui est relatée dans ce livre. Des passages entiers, appuyés sur les correspondances et les rapports du Service des liaisons nord-africaines (SLNA) et du Centre de renseignements opérationnels de l’armée françaises (CRO), nous expliquent par le détail le dispositif mis en place par la puissance coloniale pour “jeter de l’huile sur le feu” entre nationalistes et casser le potentiel physique et moral de la résistance.
Après avoir contrôlé depuis Guenzet toute une partie de la Kabylie des Babors et de la vallée de la Soummam, Bellounis est contraint, sous la pression de l’ALN, de se replier vers le centre des Hauts-Plateaux présahariens et du Sahara septentrional où il fait jonction avec les troupes messalistes de Achour Ziane et de Ahmed ben Abderezzak (qui sera connu plus tard, après son ralliement à l’ALN, sous le nom de colonel Si Haouès). Des monts du Hodna au Djebel Amour, et des Ouled Djellal aux contreforts des Aurès, Bellounis étend son influence dans un premier temps sous l’égide du messalisme. Dans un deuxième temps, il est pris dans les rets de la stratégie d’infiltration, d’enveloppement et d’instrumentalisation des états-majors de l’armée française dirigés par le général Raoul Salan. Il fonde l’Armée nationale du peuple algérien (ANPA) forte de 4 000 hommes armés et équipés par les troupes du 11e Choc dirigées par le colonel Joseph Katz. Il prétend contrôler ou “régner” sur un territoire qui va bientôt commander l’accès aux régions pétrolières et gazières du Sahara.
L’intérêt de ce livre est qu’il montre qu’en même temps que se tissent et se délient les liens entre Bellounis et les forces d’occupation coloniale, une guerre sourde se mène entre les messalistes convaincus et les partisans du général autoproclamé. Les messalistes sont des nationalistes qui continuent de se battre sur les deux fronts contre le FLN-ALN et contre les Français. Tous n’iront pas grossir les rangs des unités de harkis et autres supplétifs de l’armée coloniale. Lorsque l’opération Damier est démontée, le 8 juillet 1958, on compte seulement 305 ralliés (à la France) dont un seul membre de l’état-major de l’ANPA ; seulement 115 d’entre eux sont devenus harkis.
La wilaya MNA du Sahara continue le combat contre les troupes françaises sous les ordres de Mohammed (Taha) Belalmi et Abderahmane Noui. Des milliers de victimes vont joncher le terrain. Une chape de plomb va s’abattre sur leur tombe et un lourd silence sur leur mémoire.
Espérons seulement que, tout comme Philippe Gaillard, d’anciens officiers de l’ALN ou de la mintaqa MNA du Sahara viendront revisiter leur histoire et transmettront aux générations actuelles et futures leur part de mémoire déssenkystée

*Maître de conférences en histoire, université d’Alger
L’Alliance. La guerre d’Algérie du général Bellounis (1957-1958), de Philippe GAILLARD, édition L’Harmattan, 2009)

Le quotidien Liberté.
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belloche
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MessageSujet: Re: L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958)   L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958) Icon_minitimeLun 14 Sep - 22:42

dispositif mis en place par la puissance coloniale pour “jeter de l’huile sur le feu” entre nationalistes et casser le potentiel physique et moral de la résistance.
Après avoir contrôlé depuis Guenzet toute une partie de la Kabylie des Babors et de la vallée de la Soummam, Bellounis est contraint, sous la pression de l’ALN, de se replier vers le centre des Hauts-Plateaux présahariens et du Sahara septentrional où il fait jonction avec les troupes messalistes de Achour Ziane et de Ahmed ben Abderezzak (qui sera connu plus tard, après son ralliement à l’ALN, sous le nom de colonel Si Haouès). Des monts du Hodna au Djebel Amour, et des Ouled Djellal aux contreforts des Aurès, Bellounis étend son influence dans un premier temps sous l’égide du messalisme. Dans un deuxième temps,(extrait de l'article)......priere nous informer sur cette periode merci et je vous souhaite un bon ramadan 2009.
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tiguert
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MessageSujet: Re: L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958)   L’ALLIANCE LA GUERRE D’ALGÉRIE DU GÉNÉRAL BELLOUNIS (1957-1958) Icon_minitimeMar 15 Sep - 2:13

voila ce que j'ai trouvé si ça peut être utile:

Mohamed BELLOUNIS est né à Bordj Menaïel en 1912.

Il adhére à la politique dans les rangs du PPA (Parti du Peuple Algérien), participe aux manifestations du 08 mai 1945 (SETIF) et sera arrêté à plusieurs reprises.

Il était partisan du changement par la force mais essaya d’autres méthodes. Il se porta candidat aux élections des conseils municipaux en 1947.

Lorsqu’éclata la crise au sein du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), il se rallia à Messali El Hadj et lui demeura fidèle.

Après le déclenchement de la guerre en 1954, il prit le parti des messalistes et devint le chef du MNA (Mouvement National Algérien), opposé au FLN.

Il commença son action en Kabylie puis l’étendit plus au sud (DJELFA).

De nombreuses batailles eurent lieu entre ses troupes et celles du FLN, notamment dans les wilaya III et VI.

Le massacre de Melouza lui ouvre les yeux, et il se rend compte que ses accords avec le FLN sont précaires. L’armée Française l’équipe, l’entraîne et lui permet de recruter. Il aura jusqu’à 3.000 hommes. Mais son appréciation personnelle des méthodes de pacification (on trouvera 500 personnes dans des charniers) et les prélèvement d’impôts multiplièrent les incidents, tant avec la population musulmane qu’avec les troupes françaises.

En juillet 58 l’Armée Française décide de supprimer son ancien allié. Son cadavre sera trouvé sur le terrain après un sévère accrochage, le 17 juillet 1958.

Les débris de son "armée" se réfugieront dans les montagnes de Djelfa où ils jouieront d’une immunité totale jusqu’en 1962. A ce moment là le F.L.N. liquidera les survivants, qualifiés de harkis pour les besoins de la cause.
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belloche
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Merci tiguert pour ces informations....concernant ses sejours a guenzet 57/58
il vivait ds la region a cette epoque..........
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