tikka V.I.P.
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| Sujet: « Savoir et développement » au pays des Beni Yala . Sam 17 Avr - 19:24 | |
| Youm El Ilm « Savoir et développement » au pays des Beni Yala « L’islam est religion de paix et de science » souligne M. Kamel Bouchama à Guenzet
« Savoir et développement », c’est sous ce slogan qu’a été célébré cette année au pays de Ath Yala, au cœur de ces montagnes de Guenzet et Harbil qui ont enfanté tant d’hommes et de femmes de culture, des savants mais aussi des moudjahidine et de glorieux martyrs. Au cœur de cette région montagneuse, fief de sommités d’antan à l’instar de cheikh el Hachemi Bentayeb, Arezki Salah, cheikh Benchaki, Tayeb Lembarek ben Khous, cheikh Benkari, Benzitouni qui se sont tous distingué dans le monde du savoir et tant d’autres de ces 650 martyrs que comptabilise cette région, depuis Bougara à Debbih Cherif et Malika Gaïd en passant par Tahar Gaïd et Youcef Yalaoui, Guenzet était alors visiblement très fier d’accueillir un tel événement et le célébrer dans la dimension qui lui sied.
C’est pour cela qu’un aussi important thème à été choisi pour couronner le second colloque culturel « Beni Yala », relevé, d’autant plus, par la présence du wali, M. Bedoui Noureddine, du président de l’APW, l’ancien ministre M. Kamel Bouchama, venu à Guenzet pour donner une communication sur cette extraordinaire œuvre de l’islam dans le domaine de la science, mais aussi avec les trois premièrs exemplaires de son tout dernier ouvrage consacré à l’œuvre des Algériens au pays du Cham.
Dans une salle pleine à ne plus pouvoir contenir cet intérêt et bien plus encore cette fierté des enfants des Beni Yala d’accueillir un tel événement, et, surtout, faire que Guenzet, soit Guenzet de tous les temps, attachées à ses valeurs d’antan et résolument ouverte sur le monde de notre temps, il y avait aussi de nombreux députés et sénateurs, des professeurs et universitaires venus animer ou prendre part à cet évènement, tous les responsables locaux mais aussi de nombreux étudiants et lycéens, visiblement avides de savoir ce que furent les artisans musulmans du savoir mais aussi le sort et le devenir réservé à moyen et à long termes à toutes ces régions montagneuses du nord de la wilaya de Sétif à la lumière des interventions des experts du centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement.
M. Noureddine Bedoui, le wali de Sétif, intervenant dans ce contexte, ne manquera pas de rappeler le riche patrimoine que recèle cette région hospitalière, saisissant cette heureuse occasion pour rendre un vibrant hommage à toutes ces femmes et ces hommes de la plume et tous ceux qui de cette région, ont accompagné cheikh Abdelhamid ben Badis dans sa Nahdha.
Tous ces hommes de science et de savoir qui auront été les précurseurs de nos glorieux moudjahidine dans 1’œuvre glorieuse que fut celle d’une nation, profondément imprégnée de ses valeurs fière de son patrimoine duquel nous avons constamment à charge de nous imprégner.
M. Kamel Bouchama, dans cette démarche pédagogique qui fut de tous temps sienne, forgée par le verbe tranchant dans un discours aussi franc que direct, cadrera d’entrée cette salle ou prenaient place de nombreux jeunes, filles et garçons, pour la plupart des étudiants. L’hommage rendu au wali de Sétif pour sa disponibilité mais aussi et surtout l’œuvre accomplie sur le terrain du développement local, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, ciblera d’entrée cette frange de notre société pour faire passer son message, lever tout amalgame et dire, au moment notamment ou certaines rumeurs malintentionnées sont menées par ceux qu’il qualifiera « d’officines spécialisées en Europe » contre l’islam.
« L’islam est une religion de paix et de science », soulignera M. Bouchama en s’adressant à ces nombreux jeunes comme pour les prémunir de tous ces canaux de l’intox, argumentant son intervention par la citation de plusieurs versets du Coran attestant notamment sur place du savoir dans cette religion et appelant tous ces jeunes à lutter contre la stagnation intellectuelle et être au niveau de la confiance dont ils sont aujourd’hui investis pour la construction d’un état moderne. Il s’agit, ajoute-t-il, de relever tous les défis qui s’imposent et s’inspirent constamment, des exemples et de cet extraordinaire patrimoine scientifique qui nous ont été légués depuis la nuit des temps par ces éminents hommes de science musulmans.
Aussi, il ne s’agit pas seulement de regarder dans le rétroviseur, ni vivre dans le « Fakhri » et le « Tafakhour » mais faire que nos jeunes aujourd’hui s’inspirent de ces merveilleux exemples pour construire l’avenir rappelant une multitude de réalisations, d’hommes de science et de culture, de valeurs de l’islam dans la promotion de la science. « Non ! L’islam ne produit pas le terrorisme », ajoute M. Bouchama quand il parlera de Dar El Hikma (la maison de la sagesse) à Baghdâd au 9e siècle avec déjà plus de 2 millions de livres. Il y avait au Caire 1.500.000 livres, quand sa seigneurie Charles le sage mis en place une bibliothèque en France qui ne comptait pas plus de 400.000 ouvrages 4 siècles après.
« L’islam est une religion mais aussi une civilisation et une culture », dit l’intervenant lorsqu’il rappellera l’œuvre de Abderahmane ibn Mougla, Khali Ben llamed, El Razi, El Kindi, lbn Zeidoun, Ibn Sina, Mohamed Moussa el Khawarizmi,Thabet lbn Goura et Ibn Heithem et dit à tous ces jeunes encore : « Creusez ! Creusez ! » Et pour donner la force nécessaire à tous ses propos entrecoupés d’anecdotes hautement révélatrices, il ne manquera pas d’ajouter des témoignages de savants occidentaux, Briber de l’université de New York qui disait que les universités musulmanes étaient ouvertes aux étudiants européens, Sidio, le Dr Gustave Lebon, le Pr Libri et Roger Garaudi. | |
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