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| Ne laissons pas le temps decider a notre place... | |
| | Auteur | Message |
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Agtit Invité
| Sujet: Ne laissons pas le temps decider a notre place... Ven 16 Juil - 13:57 | |
| Le chardonneret est en voie de disparition. Le chardonneret , El maqnine , ou thaberqments en kabyle est ce bel oiseau tant chanté par de nombreux chanteurs , tels que El Anka , Ezzahi et autres , pour sa beauté , est de nos jours menacé par des braconniers qui le chassent en masse , car se vendant des fois à des prix exorbitants dans des marchés très fréquentés . De son nom scientifique Carduelis carduelis ou chardonneret élégant , il appartient à la famille des Fringillidés qui comprend entre autres le Verdier Carduelis chloris, et le serin cini Cerinus cerinu , et c’est un oiseau qui ne peut être confondu avec les autres tellement ses caractères sont distinctifs Il présente une belle tête ornée d’une calotte noire, des joues blanches et un masque rouge vif. Les yeux sont entourés de noir parcourant également le pourtour du bec , et son plumage est bariolé, le dessous gris, le ventre blanc sale, les ailes noires sont munis d’un miroir alaire d’un jaune scintillant. Le croupion est blanc, la queue est formée de rectrices noires et blanches . . Oiseau sédentaire, le chardonneret effectue des déplacements courts, en grands groupes, en hiver, à la recherche de nourriture. Assez rarement seuls, les chardonneret s’associent en bandes et se mêlent aux troupes de Linottes. Cet instinct sociable persiste pendant la période de nidification, où ils s’installent en petites colonies dans les jardins et les vergers, se contentant de défendre un territoire réduit autour du nid. Le nid, un petit chef-d’œuvre, est construit par les deux conjoints à l’extrémité d’une branche, au dessus du vide. Sa distribution géographique englobe l’Europe et l’Afrique du Nord. Dans notre pays le chardonneret se rencontre de la côte jusqu’aux limites septentrionales du Sahara dans les habitas qui lui procurent suffisamment de nourriture. Comme son nom l’indique, c’est une espèce qui affectionne les friches riches en chardons dont les graines constituent l’essentiel de son alimentation. Si de part le passé, cet oiseau paraissait commun et facilement observé un peu partout même à l’intérieur des agglomérations où il vient s’alimenter sur des plantes de jardins, de nos jours il faut bien aller dans la campagne pour avoir la chance d’en voir. La plus grande menace qui pèsent sur ce bel oiseau est la chasse effrénée car les oiseleurs les chassent par colonies complètes , et il est traqué presque toute l’année même en période de reproduction Les conséquences du piégeage intensif auquel il est soumise se manifeste par une réduction des effectifs, surtout que ce sont les jeunes qui sont souvent capturés, diminuant ainsi les chances de renouvellement des populations. Depuis peu, des filets ornithologiques destinés pourtant uniquement aux ornithologistes , sont commercialisés en clandestinité et sont utilisés faisant de nombreuses victimes car plusieurs sujets meurent dans les filets, les survivants sont vendus pour être mis en cage et ne jamais retourner dans la nature. Dans les conditions pareilles il est très difficile pour une espèce de maintenir des niveaux de populations à même de lui garantir le maintien. Un autre facteur de rarefication de cette espèce est que les terres jadis parsemées de chardons sont de plus en plus urbanisées car l’urbanisation extensive a supprimé les cordons naturels reliant les espaces verts urbains et périurbains aux milieux naturels en rase campagne. Par ailleurs selon un chercheur en ornithologie , et par ricochet d’autres espèces cousines du chardonneret commencent à connaître le même sort. En effet la tendance actuelle est à la possession d’hybrides soit disant bons chanteurs , obtenus après croisement de canaris avec des pinsons, des linottes, des verdiers, des serins et bien entendu des chardonnerets . les hybrides n’étant pas féconds, à chaque demande il faut donc ponctionner des individus nouveaux à partir des populations naturelle. Cette frénésie d’élevage d’oiseaux de compagnie bien qu’elle puissent s’expliquer par la recherche de compensations socio-affectives, n’en est pas moins la raison principale de la raréfaction des espèces entre autres du chardonneret. Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation même à l’échelle internationale et malgré des textes de lois protégeant cette espèce à l’instar d’autres oiseaux comme les rapaces par exemple, aucune incidence positive n’est observée sur le terrain. Bien pire, des marchés presque officiels sont organisés au nez de la loi et des instances chargées de l’appliquer. Il faut donc dans l’urgence, encore beaucoup d’efforts d’explication et d’éducation pour ralentir un tant soit peu cette fatalité qui peut conduire à la disparition totale de cette espèce de nos campagnes. Dans ce contexte, l’Algérie qui a souscrit à plusieurs textes internationaux portant sur la protection des espèces sauvages et a adhéré à la Convention sur la Diversité biologique se doit d’apporter une contribution efficace à la conservation des populations naturelles par la mise en place de programmes de protection des habitats nécessaires aux espèces menacées et la limitation concrète des marchés aux oiseaux en imposant les lois existantes. C'est un travail qui requiert aussi la participation du mouvement associatif impliqué dans la protection de la nature. Ne laissons pas le temps decider a notre place...reagissons |
| | | enseignante Confirmé
Nombre de messages : 53 Age : 56 Localisation : algerie Emploi/loisirs : enseignement- poésie-randonnées-bénévolat Humeur : parfois Date d'inscription : 05/02/2012
| Sujet: Re: Ne laissons pas le temps decider a notre place... Dim 5 Fév - 14:19 | |
| A cheval entre deux éducations, d’une part «l’ancienne», celle de nos géniteurs, la dure, celle qui nous a forgé, celle qui nous a fait Homme. D’autre part " la new_wave" celle de nos enfants, dominée par les nouvelles technologies de l’information. La génération intermédiaire, la notre, se trouve en manque de repère pour éduquer sereinement ses progénitures.
En effet mes chers amis, très loin semble déjà l’époque où l’enseignant en général, le maître en particulier représentait le guide, celui que l’élève respectait et craignait, celui qui n’a jamais tort selon Montesquieu.
Oui bien loin l’époque du respect inconditionnel de l’adulte L’époque où lorsque les parents en rendant visite au maitre accompagnés de leur enfant à l'école l'élève ne pouvait croiser son maitre , parce que ce dernier s’enfermait à double tour dans son angoisse par peur de l’hypothétique rencontre avec son enseignent dans les méandres des lieux.
C’est aussi l’époque où l’enseignant, à l’approche de l’heure de sortie de classe, mettait un exercice au tableau, et faisait de sa résolution le seul et unique moyen pour l’élève de rentrer chez lui. Mes chers amis, souvenez vous aussi qu’à cette époque, outre le savoir lire, écrire et compter, il y était en même temps enseigné nos valeurs traditionnelles et culturelles, le droit , l'obligation , la solidarité, l’hospitalité, l’altruisme et j’en passe. En somme le respect des moeurs.
Mes chers amis, purs produits de ces enseignements de valeurs, nous voici précipités dans un autre modèle d’éducation et de considération. Oui celui où le maître qui porte main sur l’élève fautif est traduit en justice. Le modèle où l’enfant ne sait pas céder sa place assise à son aîné dans un transport en commun. Le modèle enfin où l’élève et l’enseignant partage un verre ensemble. Le monde où via les nouvelles technologies de l’information, l’enfant en sait démesurément plus que ses parents et s’expose à la prédation... Bref le monde où les nouvelles approches relationnelles parents/enfants, enseignants/enseignés, Adulte/enfants reposent sur un autre référentiel, celui sous-tendu par la toile.
Mes chers amis, face au risque accru de perte de nos valeurs ancestrales, existe-t-il un moyen de modifier le cours de ce processus, si oui comment? pourtant je suis enseignante mais je suis abasourdie par ce que je vois, ce que je vis dans mes classes aujourd'hui, et j'accuse en premier lieu les parents, le maitre seul ne peut éduquer croyez-moi .
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| | | tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: Ne laissons pas le temps decider a notre place... Lun 6 Fév - 12:39 | |
| Merci pour votre intervention enseignante...l'education,l'enseignement est la base de tout progrès...les gens qualifies et du domaine doivent intervenir ...l’école algérienne va mal... Bienvenue chez toi... | |
| | | tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: Ne laissons pas le temps decider a notre place... Sam 25 Fév - 12:57 | |
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| Sujet: Re: Ne laissons pas le temps decider a notre place... | |
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