Bonjour Tikka Ce conte est très intéressant. J'aime beaucoup Merci!
je me souviens que ma grand mère me raconter ce genre de conte le soir surtout en hiver et j'aimais beaucoup.
voici un conte kabyle un peu triste.
La vache des orphelins.
La vache des orphelins » est l’histoire d’une famille frappée par un malheur : la mort de la mère. Sur son
lit de mort, la mère fait promettre à son mari de ne jamais vendre la vache nourricière de ses enfants.
Pour élever ses enfants, le père ne reste pas veuf longtemps. La marâtre, au début bienveillante avec
Aicha et Ali devient plus distante voire dure, dès qu’elle met au monde Djohra. Elle ne comprend pas
pourquoi sa fille, entourée de tous les soins, ne parvient pas à se développer normalement, alors que les
orphelins livrés à eux-mêmes resplendissent de santé. La marâtre rongée par la jalousie, pense qu’il y a
là un mystère dont elle charge sa fille de percer le secret. En épiant les faits et gestes de ses demi-frères,
Djohra découvre les bienfaits de la vache nourricière. Conseillée par sa mère, Djohra, s’approche de la
vache pour boire de son lait. Mais la vache, pour qui Djohra est une inconnue, la repousse d’un coup de
sabot qui la rend borgne. Il n’en fallait pas plus pour que la marâtre demandât réparation et exigeât de
vendre cette vache. Personne ne veut acheter la vache et en priver les orphelins. La marâtre ne se
décourage pas pour autant. Il faut égorger la vache puisqu’elle ne trouve pas d’acquéreur. Éprouvés par
la disparition de la vache, les orphelins se rendent sur la tombe de leur mère pour pleurer leur sort. Les
complaintes de ces enfants ne restent pas sans écho : deux rosiers, l’un sécrétant du beurre, l’autre du
miel apparaissent aux enfants qui prennent l’habitude de venir en manger régulièrement. Les restrictions
alimentaires imposées par la marâtre n’ont aucun effet puisque la vache disparue, les enfants
resplendissent toujours de santé. Usant du même stratagème, Djohra, sur les conseils de sa mère, veut
se nourrir de beurre et de miel comme ses demi-frères. Mais en guise de miel, elle ne recueille que fiel et
sang. Furieuse, la marâtre incendie la tombe de la défunte. Sur ce, les enfants quittent la maison
familiale.
Sur le chemin de l’errance, les enfants sont pris de soif et le garçon ne résiste pas la tentation
de boire à la fontaine enchantée qui le transforme en gazelle. Aicha, devenue une jeune fille gracieuse,
toujours en compagnie de la gazelle se fait remarquer par sa beauté rarissime. La nouvelle ne tarde pas à
arriver jusqu’aux oreilles du sultan qui lance ses serviteurs à la recherche de Aicha. Aicha fuit, mais finit
par se faire rattraper grâce à la ruse de la sorcière « Settoute » qui se fait passer pour une vieille ayant
besoin d’aide. C’est ainsi que le roi en fait son épouse, après avoir pris connaissance de toute son
histoire. Quelques temps plus tard, la sultane est enceinte. La nouvelle provoque la jalousie de l’une de
ses rivales, qui exaspérée, pousse Aicha au fond d’un puits et donne l’ordre d’égorger la gazelle. Mais il
ne se trouve personne pour accomplir ce forfait. La gazelle court vers le puits, cherchant secours auprès
de sa soeur. Passant par là, un Cheikh suit la discussion entre Aicha et la gazelle et la rapporte au sultan.
Découvrant toute la vérité, le sultan sauve son épouse et son enfant né au fond du puits. Aussitôt la rivale est dénoncée et décapitée. Quelques temps plus tard, le Cheikh bienfaiteur fait boire de l’eau bénite à la
gazelle qui redevient un beau jeune homme.fin du conte!