tikka
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 |  Sujet: UNION POUR LA MEDITERRANEE  Dim 13 Juil - 10:21 | |
| Union pour la Méditerranée : Le sommet s’ouvre aujourd’hui à Paris  Après une gestation difficile qui aura duré plusieurs semaines, l’Union pour la Méditerranée (UPM) va, enfin, entamer le début de sa concrétisation avec la rencontre d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement des deux rives de la Méditerranée, aujourd’hui à Paris. Placé
sous la houlette du président français Nicolas Sarkozy, l’initiateur du
projet, la réunion d’aujourd’hui, à laquelle prendra part le Président
Bouteflika, après un long suspense, permettra aux responsables des pays
des deux rives de clarifier les contours d’un projet, qui a suscité
moult questions concernant les visées réelles d’un tel projet. Le
couac auquel pour beaucoup de pays invités à y prendre part, au début
de l’annonce, reste inéluctablement, la participation de l’Etat hébreu.
Certains pays du Proche et Moyen orient et ceux de l’Afrique du Nord
ont expliqué la présence d’Israël à la réunion de Paris comme une
manière de les mettre devant le fait accompli pour normaliser leurs
relations avec " l’ennemi sioniste ". Cette réaction des pays
pro-palestiniens est nourrie par la politique pro-israélienne adoptée
par le président français depuis son élection à l’Elysée. Le
Président syrien Bachar Al-Assad, qui est en visite à Paris, à la
veille du sommet des chefs d’Etat et celle de Michel Sleimane, le
Président libanais qui devait rencontrer son homologue syrien,
arriveront-ils à trouver un terrain d’entente à propos du gel des
relations entre la France et la Syrie, décidé après l’assassinat de
Rafik Hariri. La
visite de Bachar Al-Assad en France marque une normalisation des
relations entre Paris et Damas. Le président syrien devrait même
assister au défilé de la fête nationale du 14-Juillet sur les
Champs-Élysées, où il a été invité tout comme les autres acteurs de
l'UPM, une présence qui n’a pas hésité à susciter des critiques tant en
France qu’au Liban. Reste à savoir qui des 42 chefs d’Etats restant
bouderont le défilé militaire de la fête du 14 juillet ? Sur
un autre angle, l'UPM, qui selon ses initiateurs, vise, en premier
lieu, à établir un partenariat entre les pays de l'Union européenne et
les 13 membres, qui ont adhéré au Processus de Barcelone, à savoir le
Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Mauritanie, la Jordanie,
Israël, la Turquie, le Liban, la Syrie, l’Albanie et enfin la
Palestine, excepté la Libye, qui par la voix de son guide a décliné
l’invitation et a estimé que, " l’UPM est une bombe à retardement. "
Les débats de la rencontre d’aujourd’hui seront alimentés par des
thèmes relatifs à la place géostratégique et géopolitique que doit
jouer l’UPM dans le monde. Une question s’impose devant les différents
intérêts des pays des deux rives, à savoir les voies et moyens à
entreprendre à même de concilier les intérêts des deux " entités "
réunies aujourd’hui à Paris. La course effrénée de certains pays pour
adhérer à l’idée d’une union des pays des deux rives a suscité des
suspicions chez bon nombre d’observateurs. En effet, les équilibres
régionaux, que doit réguler ce genre " d’associations ", ne serait pas
étranger au débat. Une nouvelle idée de faire de ces pays un " bloc "
uni autour d’une charte économique qui consacrera des aides aux pays
“en besoin” et une charte politique pour le respect des droits de
l’Homme et autres conventions internationales ratifiées par la majorité
de ces pays, sera un gage de bonne volonté. Reste à savoir quels seront
les rôles à attribuer aux pays présents, dont l’Algérie qui ne
quittera pas Paris sans une responsabilité, notamment après l’annonce
de sa participation depuis le Japon par Nicolas Sarkozy. La
satisfaction affichée en France, depuis prouve la place que doit jouer
l’Algérie dans cette union. M. Mouloudj
Source : La dépêche de Kabylie | |
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