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| Mort de Mohamed Moulay, qui avait accusé Le Pen de torture en Algérie | |
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enseignante Confirmé
Nombre de messages : 53 Age : 56 Localisation : algerie Emploi/loisirs : enseignement- poésie-randonnées-bénévolat Humeur : parfois Date d'inscription : 05/02/2012
| Sujet: Mort de Mohamed Moulay, qui avait accusé Le Pen de torture en Algérie Mer 9 Mai - 22:22 | |
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Mort de Mohamed Moulay, qui avait accusé Le Pen de torture en Algérie
Mohamed Moulay, l'homme qui en 2002 avait accusé Jean‑Marie Le Pen d'avoir torturé à mort son père, alors membre du Front de libération nationale (FLN), lors de la bataille d'Alger en 1957, est décédé, annonce Le Monde daté de mercredi. Celui que Le Monde surnomme « l'homme au poignard de Le Pen » est mort le 28 avril à Alger d'une embolie pulmonaire, précise le quotidien. Révélée par Le Monde en mai 2002, entre les deux tours de la présidentielle opposant Jean‑Marie Le Pen à Jacques Chirac, l'affaire avait fait grand bruit.
Le président du Front national avait alors attaqué le quotidien en diffamation. Mais en juin 2003, il avait perdu son procès, une décision confirmée en appel et en cassation. Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé que « la légitimité du but poursuivi par la journaliste (Florence Beaugé) n'était pas contestable dès lors qu'il s'est agi pour elle d'informer les lecteurs du journal, à la veille d'élections majeures pour le pays (...), sur le passé d'un homme politique candidat à la magistrature suprême ». À l'audience, avait notamment été produit un poignard fabriqué en 1938 sous l'Allemagne nazie et portant l'inscription "JM Le Pen, 1er REP" (régiment étranger de parachutistes). Cette arme aurait été retrouvée par Mohamed Cherif Moulay, dont le père Ahmed, alors un des responsables du FLN, avait subi sous ses yeux le supplice de l'eau. Mohamed Moulay a toujours assuré que son père avait été torturé et tué par une unité dirigée par Jean‑Marie Le Pen le 3 mars 1957 en pleine bataille d'Alger. Une vingtaine de parachutistes auraient pénétré à leur domicile dans la Casbah et supplicié l'homme de 42 ans, sous les yeux de sa femme et de ses enfants. Alors âgé de douze ans, Mohamed aurait retrouvé le poignard de Jean‑Marie Le Pen, qui serait revenu le chercher en vain le lendemain, et l'aurait caché pendant quarante ans avant de le confier à l'envoyée spéciale du Monde à Alger en 2003. À l'époque, Jean‑Marie Le Pen avait opposé un démenti formel aux « pseudo-témoignages » publiés par le quotidien, évoquant « une manipulation qui constituait un véritable appel au meurtre » contre lui. Selon Le Monde, le poignard se trouve toujours à Paris dans le coffre‑fort de l'avocat du journal, Me Yves Baudelot. Comme l'avait promis Mohamed Moulay, il devrait bientôt rejoindre le musée des Moudjahidine d'Alger.
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| | | tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: Mort de Mohamed Moulay, qui avait accusé Le Pen de torture en Algérie Jeu 10 Mai - 14:44 | |
| Merci enseignante ...une publication que j'ai lu sur setif info le site ci joint: Mr Jean-Marie Le Pen, l’ex-président FN, Front National, parti d’extrême droite en France, aurait été sauvé d’une mort certaine par un soldat algérien en opération lors de la guerre de l’Indochine en 1953.
Cet ancien engagé de l’armée française du nom de Bouabda Zaidi est âgé aujourd’hui de 87 ans et réside à Ain Azel dans la Wilaya de Sétif. Mr Bouabda qui maitrise encore la langue allemande déclare avoir participé avec les contingents militaires français à la 2e Guerre Mondiale et à la Guerre de l’Indochine avant de rentrer définitivement en Algérie .
Mr Bouabda nous précise qu’il était aux côtés de Jean-Marie Le Pen pendant une année. Lors d’un engagement en Indochine, Le Pen, sous-lieutenant à l’époque, avait été grièvement blessé par l’explosion d’une grenade jetée par les résistants Vietnamiens. C’est à cet instant là que Mr Bouabda se saisit de sa mitrailleuse lourde pour défendre leur position pour éloigner les assaillants. Cette intervention avait permis de dégager le passage pour l’arrivée des secours. Ainsi, Le Pen fut rapidement évacué. Depuis, Mr Bouabda déclare qu’il n’a plus revu son supérieur. « Sans mon intervention, Le Pen aurait laissé sans vie ce jour là en Indochine », ajout-il. Par Nabil Foudi. | |
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