Damas / Le président Bachar al-Assad a indiqué que les nuages noires cachent les rayons du soleil, mais par contre elles portent la pluie, la pureté et l'espoir.
"Du sein de la douleur naît l'espsoir et du fond de la souffrance les meilleures solutions peuvent être tirées", a fait noter le président al-Assad dans une allocution prononcée aujourd'hui à Damas dans laquelle il a fait la revue des derniers développements.
"Les sentiments de douleur, de chagrin et de défis et de résolution représentent une énergie géante, et la Syrie ne sortira de sa crise que lorsque cette énergie serait transformée en mouvement national généralisé qui sauvera le pays de l'offensive sans précédent dans l'histoire de la région qui la vise", a dit le président al-Assad affirmant que le mouvement national est le seul baume pour les blessures qui ont touché profondement notre société et le seul capable de préserver la Syrie géographiquement et à la rendre plus forte sur le plan social, culturel et moral.
"Chaque citoyen est responsable et capable de donner quelque chose, même simple. la Patrie est à nous tous et chacun le défend comme il le peut. pr la pensée on le défend, par la positionon le défend, par la construction on le défend et en maintenant les biens du peuple on le défend", a précisé le président al-Assad, estimant que ne pas participer aux solutions c'est mener la patrie en arrière.
Le président al-Assad a ajouté, à cet effet, qu'il est de notre devoir tous de réorienter le boussole vers la patrie car le conflit est un conflit entre la patrie et ses ennemis et entre le peuple et les criminels, entre le citoyen, sa pain et ses eaux, et celui qui le dénué de tout cela et entre l'état de sécurité et la diffusion de la crainte et de la terreur.
Le président al-Assad de poursuivre: "Ils ont tué les innocents et les civils pour éteindre la lumière au pays, assassiné les compétences et les cerveaux pour généraliser leurs ignorance, sapé l'infrastructure établie avec l'argent du peuple pour laisser infiltrer la souffrance et dénué nos enfants des écoles pour détruire l'avenir du pays. Leur brutalité a été concrétisé par la destruction des silos, le vol de blé et de la farine. Est cela est un conflit entre la patrie et ses ennemis? Est ce est un conflit sur l'autorité ou bien c'est une vengeance du peuple qui n'a pas donné aux terroristes le mot clé pour démembrer la Syrie?" s'est interrogé le président al-Assad.
"Au début, ils l'a voulu une prétendue révolution mais le peuple ne les avait pas donner une couveuse populaire, puis il ont voulu l'imposer via l'argent, l'information et l'arme caché mais ils ont échoué et laissé tomber les masques pacifiques pour opposer l'arme qu'ils avaient utilisée dès le début pour commencer ensuite l'occupation des villes et frapper avec brutalité. Mais à chaque fois ils frappent, le peuple via sa conscience et sa fermeté dévoile leur falsification et les rejettent plus en plus, alors ils ont décidé de se venger du peuple en semant le terrorisme où ils se trouvaient et à chaque lieu sa distinction", a indiqué le président al-Assad qui a fait noter que les takfiris, qui travaillaient dans les rangs arrières via des opérations d'explosion et de tuerie collective et laissé les gangs en face, ont passé vers l'avant quant l'armée et le peuple ont affronté leurs criminalité, et guidé le navire de sang et de tuerie.
Le président al-Assad a souligné que la crise a d'autres dimensions qui ne sont pas intérieures, précisant que certains dans la région veulent démembrer la Syrie, autres cherchent à l'affaiblir, alors qu'autres fournissent l'argent et les armées aux criminels et les entraînent.
"Des pays ennemis fondés sur l'occupation et l'agression sont injustes envers la Syrie et son peuple pour l'affaiblir et le dominer et autres qui n'ont aucune place dans l'histoire ont écrit leur histoire avec le sang des innocents syriens. Mais la Syrie et son peuple sont plus forts et ils ne les oublieront pas" a indiqué le président al-Assad.
"La Syrie était et restera libre et souverain et n'acceptera jamais la soumission ni la tutelle, la chose qui a dérangé l'Occident et le dérange encore. Il aurait voulu employer les événements intérieurs pour faire sortir la Syrie de l'équation politique dans la région, s'en finir avec cette nœud et frapper la pensée de résistance pour nous transformer en des disciples comme beaucoup d'autres qui nous entourent", a dit le président al-Assad qui a souligné que la communauté internationale n'est pas seulement l'Occident mais il y a aussi la Russie, la Chine et le groupe de BRICS qui refusent toute intervention dans les affaires des pays et la déstabilisation de la région.
Passant au règlement, le président al-Assad a estimé qu'on ne peut pas parler du règlement sans prendre en considération les facteurs intérieurs, régionaux et internationaux, affirmant que nous sommes maintenant dans un état de guerre dans tous les sens.
"Nous affrontons une agression extérieure barbare et ce genre de guerre est plus dangereuse que les guerres traditionnelles car elles n'utilisent pas des outils pour frapper mais elle nous obligent à exécuter ses projets et vise le pays via des syriens et beaucoup d'étrangers", a indiqué le président al-Assad qui a ajouté que ce genre de guerre ne peut âtre affronter que via la défense de la patrie parallèlement avec la réforme nécessaire qui ne changera pas l'état de cette guerre mais elle fortifiera et renforcera notre unité.
"Nous n'avons pas refusé le règlement politique que nous avions proclamé dès le 1er jour à travers l'essentiel fondement qui est le dialogue. Mais avec qui dialoguer, avec ceux qui ont une pensée extrémiste et qui ne sachent que le langage de sang, de tuerie et de terrorisme, avec des gangs qui prennent ses instructions de l'étranger, notamment des pays régionaux dont les responsables connaissent que la sortie de la Syrie de sa crise enterrera leur avenir politique, ou bien avec des jeux faits par l'Occident? Le dialogue serait avec l'originel et le maître et non pas le disciple", a affirmé le président al-Assad qui a précisé que c'est l'Occident, qui est d'origine colonialiste et le créateur de la politique de division et de conflit confessionnel qui a fermé la porte de dialogue.
Le président al-Assad a fait noter, à cet effet, que le règlement politique doit premièrement être basée sur l'engagement des pays régionaux et internationaux concernées à l'arrêt du financement, de l'armement et de l'hébergement des personnes armées parallèlement avec l'arrêt de leurs actes terroristes pour faciliter le retour des expatriés à leurs foyers avec sécurité, c'est ensuite que les opérations militaires des forces armées prendront fin tout en maintenant leur droit à riposter en cas de toute agression menaçant la sécurité du citoyen et de la patrie ou contre les établissements publics et privés, Deuxièmement trouver un mécanisme pour s'assurer du respect de toutes les parties de l'article précédent et du contrôle des frontières, Troisièmement commencer des contacts intensifs avec toutes les composantes de la société syrienne pour tenir une conférence de dialogue national à laquelle participent toutes les forces voulant parvenir à un règlement en Syrie.
Le président al-Assad de poursuivre:" La 2ème phase est la tenue d'une conférence de dialogue national global pour parvenir à une charte nationale qui sauvegarde la souveraineté de la Syrie et l'intégrité territoriale, refuse toute intervention dans ses affaires, rejette le terrorisme et la violence sous toutes ces formes, trace l'avenir politique de la Syrie et le système constitutionnel, et judiciaire, les traits politiques et économiques et les nouvelles lois des partis, des élections et de l'administration locale. Ce pas serait suivi de la remise de cette charte au référendum populaire puis la formation d'un gouvernement élargi représentant tous les composants de la société syrienne et l'organisation d'un référendum populaire sur la constitution, avant l'adoption par le gouvernement élargi de la constitution, des lois mises au point par la conférence du dialogue, dont celle des élections, pour organiser de nouvelles élections parlementaires".
Pour la 3ème phase, le président al-Assad a dit que cette phase comprend la formation d'un nouveau gouvernement conformément à la constitution, la tenue d'une conférence générale de réconciliation nationale, l'amnistie des détenus du fait des événements tout en maintenant les droits civils et la réhabilitation des infrastructures, la reconstruction et l'indemnisation des citoyens endommagés du fait des événements?
"Toute initiative est une initiative aidant et non pas un substitut et nous ne voulons pas que n'importe qui de l'étranger vient nous dire quoi faire", a insisté le président al-Assad qui a précisé que toute initiative que la Syrie avait acceptée part de l'idée de la souveraineté. "La Syrie accepte le conseil mais pas le diktat et l'aide et non pas la tyrannie"a éclairci le président al-Assad.
"La patrie est au dessus de tout et la Syrie et au dessus de tous et avec les initiatives politiques, on la fortifie et par la défense de chaque pouce de sa terre on la protége. La Patrie est à ceux qui ont répondu à l'appel quel que soient leur appartenance et donné sans limite", a ajouté le président al-Assad, qui a affirmé que c'est le sang des martyrs qui a protégé et protégera la patrie et la région, purifiera la société de la trahison et empêchera notre chute morale et humaine.
Le président al-Assad a salué l'armée arabe syrienne qui a vers le sang pour la Syrie et qui mènent les plus brutales guerres avec détermination à rétablir la sécurité et à éradiquer le terrorisme, et salué le citoyen qui a fait son devoir national en soutenant les forces armées.
"La Syrie retournera comme avant et même plus forte. Pas de renonciation aux principes et aux droits, et celui qui a parié sur l'affaiblissement de la Syrie pour qu'elle oublie son Golan et sa terre s'illusionne, Le Golan est à nous et la Palestine est et restera notre cause", a martelé le président al-Assad "'Je suis du peuple et je le restera car les postes vont mais la patrie reste", a conclu le président al-Assad.
L.A.