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Comptons sur votre collaboration.merci CHEIKH MOHAND BENAMARA EL-OUZLADJI
L’esprit anticolonialiste du compagnon de Cheikh Ben Aheddad
Le soufisme est si répandu en Kabylie que ses maîtres et propagateurs pullulent à travers différentes zaouias disséminées dans chaque douar. Le cheikh Mohand Benamara El-Ouzladji (1842-1921), du douar d’Ouzellaguen, 55 km de la ville de Béjaïa, exerça une si forte influence de par sa personnalité qu’il en constitua une référence religieuse et morale pour toute sa génération dans une grande sphère territoriale. Né dans le village de Timiliouine au douar d’Ouzellaguen, cheikh Benamara s’initia à la lecture et étude du Coran par le biais de son père, Amara Ben Moussa, compagnon de l’illustre cheikh ben Haddad. A la mort de son père, il poursuivra ses études dans la zaouia de Sidi-Ahmed Ouyahia, mais lorsque la zaouia de cheikh Ben Haddad prit une grande ampleur, il la rejoignit aussitôt pour acquérir science et savoir tout en épousant la tariqa Al-Rahmania. Ben Haddad lui prodigua d’ailleurs de précieux enseignements sur le fiqh (interprétation religieuse). Seulement, cheikh Ben Amara ne fut pas uniquement un exégète rigoureux, mais aussi un remarquable combattant contre l’occupant français. Des évènements d’une grande cruauté ont d’ailleurs bouleversé sa vie lorsqu’il assista tout enfant qu’il était (11 ans) au massacre de la population autochtone lors de la grande bataille ayant eu lieu à Ouzellaguen le 25 juin 1851. Il assista aux scènes d’une violence inouïe qui détermineront le cours de sa vie. Lorsque cheikh Ben Haddad déclenchera l’insurrection de 1871, son disciple (cheikh Ben Amara), déploiera une immense énergie pour parvenir à rassembler sous la bannière de Ben Haddad plusieurs aârchs (Ouzellaguen, Aït- Oughlis, Ichellaten et Aït- Abbas). Après la défaite de l’insurrection, cheikh Ben Amara s’est vu interdire par l’administration française l’enseignement du djihad (au sens de guerre contre l’occupant français) dans les zaouias, mais il persistera à le dispenser en prenant des risques permanents. Cheikh Ben Amara laissera plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire et au figh (exégète) : Histoire du grand Maghreb, histoire des notables de Kabylie en général et de la Soummam en particulier ; Lettres sur le soufisme ; Explications et commentaires sur le fiqh… En outre, la vie et l’oeuvre de cheikh Ben Amara El-Ouzladji, ont fait l’objet de deux journées d’études les 19 et 20 juin dernier au centre culturel islamique de la ville de Béjaïa avec la participation notable de plusieurs cadres et chercheurs universitaires : Mohamed Arezki Ferrad, Abdellatif Ouali, Zinedine Kacimi, Mohamed Sadek-Ouali. « La bonne affluence vécue lors de la tenue de ces deux journées d’étude nous incitera à organiser d’autres rencontres du même genre dans le but d’exhumer des tréfonds de l’oubli les savants qui ont rayonné jadis dans toute notre région », déclare en substance le directeur du centre islamique de Bejaïa, M.Lyès Chekal.
K.Sadji
JE CHERCHE,biographie,livres ou écrits sur SIDI AL HUSSAIN BEN MED ASSAID ACHARIF AL WARTILANI.....
HISTOIRE DE L DJAMAA OUQQARI."zaouia"
AUTRES PERSSONNALITES OU ZAOUIA DE LA REGION AUSSI. SALUTATIONS DISTINGUEES