Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture.
(Jean Cocteau)
Certains jours, j'envie ces personnes qui sont si sûres d'elles, qui ont la réplique au moment où il faut, qui ne se laissent pas déstabiliser facilement, qui parlent facilement en public, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
Certains jours, j'envie ces personnes qui osent...
Tout le contraire de moi, quoi !
Que nos souffrances soient anciennes, ou que nous ayons l'art de les créer et de les recréer, être sujet de sa vie, sujet d'une vie heureuse, consiste déjà à prendre conscience que cet autre, ces autres que nous avons fait entrer dans notre vie sont tels qu'ils sont car nous avons bien voulu qu'ils le soient. Ceux qui ont un comportement à tendance paranoïaque, voyant toujours à l'extérieur d'eux-mêmes la cause de leurs malheurs, ne remettent jamais en question leur propre responsabilité dans ce qu'ils vivent. En ce sens, ils ne répondent pas de leurs actes.
Or être responsable de soi et des autres, c'est savoir prévoir les conséquences de ses actes et ensuite les reconnaître comme telles. Si j'agis ainsi, cela peut entraîner telle ou telle réaction que je dois envisager avant d'agir. Et si je constate, à travers ce que je vis, telle conséquence de mes actes, je me dois envers moi-même, comme je le dois aux autres, d'essayer d'en comprendre les raisons. Chacun devrait, avant d'exiger de l'autre qu'il puisse s'expliquer sur sa conduite, avoir le courage, en son âme et conscience, de se demander à lui-même : « Pourquoi j'agis ainsi ?
enseignante