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| Colloque sur la vie et l’œuvre de CHEIKH MOHAND OUL HOCINE ... | |
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tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Colloque sur la vie et l’œuvre de CHEIKH MOHAND OUL HOCINE ... Jeu 27 Jan - 11:00 | |
| La Direction de la Culture de la Wilaya de Tizi-Ouzou Et l’éditions le Savoir organisent du 29 et 30 Janvier:Colloque sur la vie et l’œuvre de; CHEIKH MOHAND OUL HOCINE
Au programme: Samedi 29 Janvier 2011 a 9h00 :
Ouverture officielle du colloque Projection sur Cheikh Mohand Ou LHocine Exposition de livres.
Petit théâtre :
Récital poétique par : (Ahmed LAHLOU, Mourad RAHMANE et Hafid CHENNANE).
Communication sur l’œuvre et la vie du Cheikh Mohand Ou Lhocine. 10h30 : BELLA Sadek sous le thème : (Un Maitre du soufisme en Kabylie) 13h30 : CHEMAKH Said sous le (thème : La poésieancienne, cas Cheikh Mohand Ou Lhocine). 14h30 : GHOBRINI sous le thème : (Rencontre de Cheikh Mohand L Hocine et Si Muh U’Mhend) Dimanche 30 Janvier 2011 a 9h00 :
Projection sur Cheikh Mohand Ou L Hocine Exposition de livres
Petit théâtre :
Récital Poétique par (Ahmed LAHLOU, Mourad RAHMANE Hafid CHENNANE).
Communication sur l’œuvre et la vie du Cheikh Mohand Ou Lhocine : 10h30 : Muhand Ouramdane LARAB sous le
Thème : (Awal sur Cheikh Mohand Ou Lhoucine).
13h30 : Abdenour ABDESLAM sous le thème : (Cheikh Mohand Ou Lhoucine AMUSNAW ou la renaissance de la pensée Kabyle).
14h30 : Brahim SALHI sous le Thème : (le statue de Cheikh Mohand Ou Lhoucine à la Rahmania) 16h00 : Clôture du Colloque.
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| | | tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: Re: Colloque sur la vie et l’œuvre de CHEIKH MOHAND OUL HOCINE ... Jeu 27 Jan - 11:32 | |
| Muhend U Lhusin (1836 - 1901) était un poète et philosophe kabyle du XIXe siècle. Il est né en 1838 à Taka ait yahia (Haute Kabylie) dans une célèbre famille d’imrabden (« marabouts ») (dont Hocine Aït Ahmed serait un des descendants), les Aït Sidi-Ahmed, de la tribu des Aït Yahia.
Lui-même homme religieux, le Cheikh (Ccix) Mohand Ou Lhocine, réputé pour sa grande culture et sa connaissance des sciences traditionnelles, était honoré du titre d’amusnaw, comme sage et homme de savoir. Il bénéficiait de fait d’une large audience et influence. Ccix Muhend a ainsi joué un rôle essentiel dans la pensée kabyle de l’époque, en recommandant la nécessité d’une certaine primauté des valeurs et coutumes traditionnelles sur le dogme religieux, confirmant ainsi sa spécificité à l’« islam kabyle ».
Sa poésie est également empreint du thème de la résistance et du courage. Sa vie est en effet marquée dès son adolescence par les débuts, désastreux pour la société kabyle, de la colonisation (1852-1857), et il assiste en 1871 à l’insurrection kabyle dans laquelle la confrérie Rahmaniya, à laquelle il était lié, eut un rôle moteur par l’intermédiaire de son chef de l'époque, le Cheikh Aheddad.
Contemporain du poète Si Muhend U M’hend, les deux personnages, liés par un esprit fraternel, se seraient voués, d’abord sans s'être jamais rencontrés, mutuellement un grand respect. Lorsque la rencontre eut finalement lieu (sur l'initiative de Si Muhend), un léger différend les aurait opposé : Si Muhend, après avoir conté quelques vers, aurait refusé la demande de Ccix Muhend admiratif de se répéter. La discussion se serait alors terminée sur l'annonce, par Ccix Muhend à Si Muhend, d'un sinistre présage, s'apparentant plus, dans le contexte, à un souhait.
Il mourut en 1901. Ses paroles ont inspiré plusieurs chanteurs et conteurs contemporains...sur le net
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| | | tikka V.I.P.
Nombre de messages : 6080 Age : 63 Localisation : Setif Emploi/loisirs : Gestion/nature Humeur : Idhourar i dh'al3amriw... Date d'inscription : 08/07/2008
| Sujet: La renaissance de la pensée kabyle à travers Chikh Mohand Oulhoucine Mar 1 Fév - 11:31 | |
| La renaissance de la pensée kabyle à travers Chikh Mohand Oulhoucine
Sorti volontairement de l’ordre religieux Rahmania après sa rencontre serrée avec le grand maître Chikh Aheddad, Chikh Mohand, qui n’était pas un marabout, considérait le milieu comme enclos contraignant à l’évolution de la raison en tant qu’élément d’avenir. Issu de la famille Aït Belkacem, il s’installe librement dans la localité des Aït Ahmed à Aït Yahya. Pourtant malgré la désignation du délégué Sidi Hend Oumejber pour Igaouaouene par le Chikh Aheddad, la société kabyle accordera plutôt son plébiscite pour Chikh Mohand Oulhoucine. Curieusement Chikh Aheddad n’a pas prononcé d’excommunication à l’endroit de Chikh Mohand. Autrement dit il ne l’a pas “jeté en pâture”. Probablement que la notoriété, déjà établie, a joué en faveur de ce dernier. Depuis, son lieu de vocation d’où il s’exerçait à l’intelligence qu’il mettait au service de la raison, est devenu une sorte d’université de la pensée kabyle plutôt qu’une citadelle de la théologie. Il savait que tout fondateur d’une mission est un être dérangeant dans la mesure où il bouscule les traditions et les positions acquises. En choisissant d’échapper à l’enfermement sur le sacré, il a empêché que la langue soit abandonnée aux seuls hommes de culte. En optant ainsi à la “démocratisation” de sa langue, il a libéré l’initiative de la parole pensante. Pour Mammeri, musulman, il l’était mais autrement en privilégiant d’enseigner sur-le-champ des connaissances, de la raison humaine, de la lucidité des expériences et de l’émancipation des idées car il considérait les certitudes anciennes comme des pièges abominables. De plus, il assistait à l’émergence d’un nouveau savoir (le savoir scientifique) apporté par le nouvel occupant colonial et dont, selon lui, il fallait en tirer profit. Il a su expliquer et interpréter l’utilité de ce nouveau savoir directement dans sa propre langue car il était illettré en arabe comme en français. Un avantage de taille. Mais il précisait qu’aller vers ce savoir ne signifiait pas pour autant s’aliéner ou y perdre son âme. Il fallait à la société kabyle soutenir cette forme de concurrence non pas comme élément d’adversité mais plutôt de compensation à ce qui lui manquait naturellement. Il a su concilier la tradition, l’authenticité et la modernité et a satisfait des aspirations sociales insoupçonnées pour l’époque. Il s’est mis en position d’observation dynamique et a refusé toute forme de statisme. Il dira pour cela : “Bedd a twalidh, rouh a d-tawidh, qim oulach”. C’est ainsi qu’il donnera une sens séculaire à la culture de la vie en Kabylie. Il est venu à temps dans un monde encore traditionnel mais en mutation. Voilà pourquoi il apparaît comme rénovateur séculaire de la pensée kabyle car la défaite du soulèvement kabyle de 1871 face à la terrible armée coloniale a menacé d’emporter et la langue pensante et les structures sociales. Il décède le mardi 8 octobre 1901. Par : ABDENNOUR ABDESSELAM...Liberte
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| | | tikka V.I.P.
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