La sagesse l’emporte

Je me permets, tout d’abord, de revenir sur les propos tenus par Batata à l‘encontre du Maire dans le blog ithyaala

En effet, son intervention a suscité des inquiétudes et des questions à plus d’un titre pour le commun des citoyens. Dans son réquisitoire, l’auteur n’a pas été tendre avec le Président de
l‘APC en le traitant tout bonnement d’être un pacha et un charlatan .Il n’est pas resté au stade de l‘accusation il a tirer à boulets rouge sur Y.Benadouda animateur à la chaîne trois.

Hormis l‘opinion fondamentalement politique relevée dans l’intervention dont je suis entièrement d'accord sur le constat que je pourrait incontestablement qualifier moi aussi de la même sorte mais sans aucune allure partisane, sinon , il est clair qu’aucune personne ne peut cautionner ou tolérer des injures contre quiconque .

Par ailleurs, il me semble, en premier lieu , qu’il faut bien situer le débat en faisant la distinction entre vie privée et vie publique. Je ne joindrais pas ce genre d’amalgame. Personne n’a le droit de juger , d’insulter ou d’attaquer la vie privée de n’importe quel responsable contrairement à sa vie publique qui est exposée à toutes les interprétations et vexations .L’essentiel est de savoir évaluer les actions menées d’une manière intelligente, cohérente et rationnelle

Par conséquent, la vraie question qui doit nous préoccuper demeure celle relative au devenir de Guenzet qui peine à trouver une issue pour sortir du sous développement si au moins les promesses faites aux habitants à maintes reprises par le Wali, qui s’est engagé publiquement à prendre en charge leurs problèmes « dans les plus brefs délais », sont concrétisées. Malheureusement, elles subsistent encore puisque aucune mesure d’urgence n’a été, jusqu’à ce jour, prise et la situation demeure telle qu’elle pour ne pas dire qu’elle empire.
Pour ceux (une minorité bien connue ) qui disent tout va bien et soutiennent même la politique menée par leur « célèbre comité de soutien » qui s’est montré incapable d’envisager une vision d’avenir (sans repères) autre que les festivités dénuées de toute innovation et loin des aspirations quotidiennes de la population en général et des jeunes en particulier, je répliquerais, entre autres, par ce constat douloureux : Guenzet dispose effectivement du statut de daira mais sans les infrastructures y afférentes, fermeture chaque année des classes voire même des écoles en raison de l’exode massif, l’accroissement du chômage du fait de l’absence quasi-totale de miro-entreprises génératrices de richesses et d’emplois, , l’échec scolaire qui a engendré la consommation de la drogue à ciel ouvert , le seul refuge des jeunes de Guenzet reste les différentes casernes notamment celles de la police.
De plus avec le problème épineux d’eau qui existe depuis la nuit des temps, on ne sait plus à quel saint se vouer.
L’origine de cette décadence réside en grande partie dans le comportement discriminatoire choisi, depuis des années, par les autorités notamment au niveau wilayal. A titre d’exemple, je vous invite à examiner le budget colossal de la wilaya de Sétif auquel s’ajoutent les rallonges financières pour mesurer instantanément le traitement réservé à notre pauvre commune. Formellement, vous allez découvrir que l’enveloppe annuelle allouée à Guenzet est presque au même niveau que les dépenses prévues pour le festival de Djémila.
Faute d’une volonté de prise en charge réelle des problèmes, toute une région est devenue délabrée complètement, ruinée et réduite sciemment au rang d’un petit musée compte tenu de son passé glorieux. En réalité, la question que l’on pouvait logiquement poser à Monsieur le Wali et les élus de l’APW est très simple . Nous voulons un plan d’urgence pour la région au lieu des subventions et /ou le parrainage de ces festivités hanteuses que tout le monde prédit qu’ils ne seront d’aucune utilité pour la commune comme cela a été le cas des autres rencontres qui auraient montré leurs limites à répondre au attentes de la population.
Guenzet, dans leur esprit, est valable pour les couscous, les dépôts des gerbes de fleurs sur les tombes et les monuments ainsi que les colloques (rencontres de complaisance).
Le Chahid Kehal Arezki n’a aucun rapport avec la journée du 16 Avril. C’est un politicien longuement ignoré par le passé pour son appartenance politique et exagérément célébré actuellement. On parle de lui même à la fête des travailleurs.
Même l’Emir Abdelkader qui est un guerrier et un Homme d’Etat d’envergure international est célébré, pour d’autres considérations bien entendu, dans une rencontre purement régionale. C‘est de la supercherie pure et simple. Cessez de cacher le soleil avec un tamis. Il ne faut pas perdre de vue que Guenzet tient à sa réputation même si elle a payé le prix fort. Cette nouvelle forme de manipulation ne doit pas être faite au détriment de certaines valeurs sacrées.
Ce comité et ces associations fantoches, qui sont à l’origine de cette combinaison, semblent vouloir fonctionner dans l’opacité la plus totale et demeurent aux yeux des pouvoirs un instrument indispensable et une véritable machine de propagande très efficace et valable pour les circonstances importantes. De grandes mises en scène ont été déjà exécutées à travers les fameux concours et les commémorations. Le cas d’Aourir est plus édifiant. On n’a jamais connu pareil antécédent dans les annales de la commune. On aura tout vu

Tout le monde sait que l’heure est actuellement aux actions de soutien et d’appui au Chef de l‘Etat notamment depuis l‘annonce du slogan « troisième mandat ». Il semblerait que les « personnalités » ou de préférence les « notables » d’ith yaala, qui composent ledit comité, ont reçu des orientations dans ce sens et se sont déjà placés dans la course. Présentement, le choix de Guenzet pour célébrer la commémoration du 20 Août est parfaitement clair et n’a jamais été fortuit.
Assurément, ça va être le grand succès en attendant de voir ce que peut bien leur offrir Monsieur le Wali.
Tous s’accordent à dire que de telles manœuvres de coulisses ne sont q’une suite logique de ce soudain engouement que chacun a pu constater.
Pour ceux qui n’ont pas compris la participation du Président d’APC aux travaux de clôture de la rencontre des Maires avec le Président de la République en dépit de l‘appel au boycott lancé par le parti majoritaire le FFS en l’occurrence, je vous rappelle qu’il avait clairement averti dès le départ qu’il n’accepterait pas l‘étiquette du FFS donc il ne s’agit nullement d’une dissidence. A mon avis, il aurait dû se présenter comme candidat libre du moment qu’il a eu un plébiscite au lieu d’être contraint de siéger avec des membres sans aucune expérience puisque la quasi-totalité sont des chômeurs et …..

S'il existait encore le moindre doute chez certains à propos de la relation du Président d’APC avec le FFS, il l'aurait levé, la semaine passée, par son absence remarquée à la conférence animée par Mr Tabou . La nouvelle continue de faire des vagues chez les citoyens. Décidément, la commune de Guenzet a t-elle déjà basculé en faveur d’un autre parti ? Faut-il craindre ce nouveau revirement ? On ignore toujours, faute de communication, dans quel cadre précis il a eu cette conduite. De toute façon même l’ancien Maire et ses adjoints ont transgressé les consignes du même parti en votant pour le candidat du RND à l’occasion des élections sénatoriales. A mon avis, le problème réside probablement dans la doctrine des boycotts prêchée par le parti en question.
Tout compte fait et à la lumière de l’expérience passée, il convient de se poser la question suivante : Peut-on continuer à risquer avec ces festivités pour aboutir à un écœurement de la population au lieu de définir clairement les objectifs loin des théories abstraites? Un débat de loin est plus intéressant que de chercher le sexe des anges et de perdre inutilement le temps. Ceci étant, la compagne de sensibilisation auprès de la population, réputée certes peu réceptive au débat, doit continuer sans relâche. J’ai déjà attiré l’attention de mes concitoyens sur l’urgence de revoir la démarche qui génère des effets pervers Il est temps de faire des propositions et fixer les priorités en fonction des besoins des citoyens et des moyens disponibles.