Thamurth Ith Yaala
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 La fête Maghrebine.

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tikka
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MessageSujet: La fête Maghrebine.   La fête Maghrebine. Icon_minitimeSam 4 Juin - 13:08

La fête Maghrebine. Images?q=tbn:ANd9GcQ30nVrQ2Tx1kY5FO1cryo6HLV0G5YyyVAShbRGksLbcbTFVhoYYALa fête Maghrebine. Images?q=tbn:ANd9GcQXe7XsZbPLElvYA5vc4GFywMVgW0h5qgcpHf3s7nojRri738T-nw
Un optimisme sans pareil règne chez les joueurs de la sélection algérienne de football ,d'ailleurs ils se sont engagés, à faire le «maximum» pour battre le Maroc aujourd'hui sur la belle pelouse du nouveau stade de Marrakech dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2012.
Cote de la sélection marocaine même optimisme ,sauf que le retrait de l'excellent
Adel Taarabt a l'annoce de l’équipe type
,ce dernier se trouvant parmi les joueurs sur le banc, décida de ne pas faire partie...
Je souhaite que les vingts deux acteurs étaleront un bon football et les entraîneurs
sauront trouver les tactiques adéquates...
Heureuse est l’équipe qui gagnera...VIVE L'ALGERIE...VIVE LE MAROC.
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MessageSujet: Portrait de deux grands...   La fête Maghrebine. Icon_minitimeSam 4 Juin - 16:52

La fête Maghrebine. Arton7733-53dfbRachid Mekloufi, footballeur révolutionnaire.

Tout commence l’été 1954. Repéré par un recruteur stéphanois, un jeune et frêle joueur à peine âgé de 18 ans, arrive en France en provenance de Sétif, en Algérie. C’est le début d’une grande histoire d’amour entre deux futures légendes, Rachid Mekloufi, qui deviendra le meilleur footballeur algérien de son époque, et l’AS Saint-Etienne qui s’imposera bientôt comme le premier club français des années 60 et 70.
Lorsque Rachid Mekloufi arrive à Saint-Etienne, dans le centre de la France, en 1954, l’Algérie est alors un département français. Le jeune footballeur n’a jamais joué sur une pelouse avant de découvrir le stade Geoffroy-Guichard sous l’œil critique de son nouvel entraîneur, Jean Snella, vieille gloire du football français. Quelques jours plus tard, il débute son premier match en tant que meneur de jeu, inscrit trois buts et s’impose dans les cœurs stéphanois. Il partage l’attaque stéphanoise avec Eugène N’Jo Léa, devenu par la suite diplomate au Cameroun, et, en 1956-1957, ils offrent à l’AS Saint-Etienne (ASSE) son premier titre de Champion de France en marquant 54 buts à eux deux ! Puis la saison suivante, c’est le premier match de Coupe d’Europe des Verts, en Ecosse à Ibrox Park, l’antre des Glasgow Rangers, et c’est Rachid qui ouvre le score, marquant le premier but européen de Saint-Etienne.


Le pays avant tout

1958, la « guerre d’Algérie » bat son plein, une douzaine de joueurs algériens, dont Rachid Melkoufi, quittent la France pour rejoindre la Tunisie où s’est installé le FLN (Front de Libération National algérien). Pendant quatre ans, jusqu’en 1962, ils seront les meilleurs représentants de leur pays à l’extérieur. Durant cette période, faite de match amicaux et de tournées dans les pays amis, l’équipe du FLN deviendra un emblème de l’indépendance. Celle-ci acquise, Rachid Mekloufi vas rejoindre Saint-Etienne, le club de son cœur avec qui il était toujours sous contrat. Mais pour avoir joué dans l’équipe du FLN, Mekloufi ne put revenir en France immédiatement. Il fut donc engagé au Servette de Genève, dont l’entraîneur était l’ancien stéphanois, Jean Snella. Il put ainsi faire une période de transition avant de revenir en France. Au Servette, il apporta un titre de champion suisse.

C’est en décembre 1962, dans un climat tendu, qu’il rejouera son premier match avec les Verts, premier ballon, premier « gri-gri », le public est (re)conquis et fête avec joie le retour de son idole. L’année suivante, nouveau titre de champion de France, Rachid joue désormais milieu de terrain, organise davantage le jeu pour ses jeunes partenaires, Herbin, Larqué ou Revelli. Saison 1966-67, c’est la consécration pour l’enfant de Sétif qui remporte son troisième titre de champion et est sacré meilleur joueur du championnat de France. Nouveau titre en 1967-68 et pour son dernier match sous le maillot vert, en finale de la Coupe de France face à Bordeaux, Mekloufi réalise un doublé (victoire de Saint-Etienne 2 à 1). Puis il quitte les Verts qui vont le remplacer par un certain Salif Keita.

Du joueur au Président

Ses dernières années de footballeur, Rachid Mekloufi va les passer à Bastia, en Corse, où il devient entraîneur-joueur. Une nouvelle expérience qui lui servira ensuite puisqu’il deviendra sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie (remportant les Jeux méditerranéen en 1975) et qu’il fut surtout un des deux entraîneurs de la grande équipe d’Algérie de 1982 qui terrassa l’Allemagne grâce à deux buts de Rabah Madjer et Lakhdar Belloumi avant d’être éliminée suite à un match pipé entre l’Allemagne et l’Autriche. Enfin, il fut brièvement Président de la Fédération Algérienne de football en 1988 et a travaille au sein de la Confédération Africaine de Football. Une carrière bien remplie pour celui qui restera à jamais l’enfant prodige de Sétif et Saint-Etienne.
La fête Maghrebine. Arton7487-d4f6dBen Barek, la Perle noire

Né à Casablanca le 15 juin 1915 (mais il n’y a pas de certitude sur sa date de naissance), Larbi Ben Barek, surnommé « la perle noire » sera le premier grand footballeur marocain. Passé par Marseille, le Stade Français et l’Atletico de Madrid, il marquera son époque et reste encore aujourd’hui une référence du beau jeu.
Licencié à l’US Marocaine, Larbi Ben Barek fut repéré par des journalistes français lors d’un match amical avec une sélection d’Afrique et c’est ainsi qu’il arrive à l’Olympique de Marseille un été de 1938. Formé au football des rues de Casablanca, il s’impose très vite à l’OM par son style « brésilien », mais aussi par un sens du but inné axé sur un remarquable jeu de tête et un frappe de balle surpuissante. Véritable idole de Marseille après quelques matches, il connaît sa première sélection sous le maillot de l’équipe de France (le Maroc étant alors un protectorat) le 4 décembre 1938 devant l’Italie et tout semble lui promettre un avenir étincelant. Hélas, la première guerre mondiale va amputer sa carrière et entre 1939 et 1945 il retourne à l’US Marocaine avec qui il remporte cependant 5 titres de champion d’Afrique du Nord.


A la libération, il rejoint Paris et le Stade Français ou il joue trois saisons, puis est acheté à prix d’or par l’Atletico Madrid (1948-1953) au grand désespoir des supporters parisiens à tel point qu’un journaliste aurait même écrit : "Vendez l’Arc de Triomphe ou la Tour Eiffel, mais ne vendez pas Ben Barek". En Espagne, son style unique va encore faire sensation. Il remporte deux titres de champions d’Espagne (1950 et 51), marque plus de 50 buts et devient une des plus grandes vedettes de la Liga.

17 ans de carrière

Alors que tout le monde le croit fini (il a environ 35 ans), il revient à l’OM de 1953 à 1955 où il fera encore parler sa classe, et il joue son 17eme et dernier match avec l’équipe de France le 16 octobre 1954 face à l’Allemagne ce qui fait de lui, à ce jour, le joueur ayant eut la plus longue période d’activité sous le maillot de l’équipe de France (15 ans et 10 mois).

Sa carrière bien remplie, il retourne au Maroc et devient entraîneur pour faire profiter les joueurs de son pays de son expérience fabuleuse. Malheureusement, nul n’est jamais prophète en son pays, et celui qui fut sans doute le plus grand footballeur marocain de tous les temps disparaîtra, après avoir été spolié et abusé par de nombreux individus, en 1992. Mais pour les supporters du ballon rond, il restera à jamais une étoile de la galaxie footballistique.
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