Imdawiyen (Les Guérisseurs)
Le cœur est gros, cumul excédentaire
La maladie, le froid et la fièvre opèrent
Il geint, ne sait plus que faire
Dure est la séparation avec le très cher
Nul antidote pour se défaire
A la nage, je traverserais la mer
Chercher l’aimé à l’autre bout de la terre
Je suis dans la gêne
O gens de Dieu ! Secouez les chaines !
O gens de
Nath YalaaDe l’intérieur, un mal me rudoie
La fièvre enflamme les os de mon corps
Ô gens, j’ai peur de perdre le nord
Je suis tel un enchaîné
Entre les mains humaines piégé
Ô praticiens traitants
Soignant sans incantations
Erudits savants
Aux cœurs doux et bons
Prodiguez nous donc vos soins
Donnez remède qui convient
Un traitement sain
Issu d’un savoir opportun
Mère, je souffre d’une maladie rare
Au moment où l’automne se prépare
Les langues se délient sans égard
Disant que c’est la malédiction qui se déclare
Dire, je ne mérite point de châtiment
Mais ma blessure refuse guérison
Je n’ai fait nul mal pourtant
Mais le bonheur est boudeur impénitent...