Au nom d'une femme qui porte le nom du père et qui le perd
Que commémore-t-on le 8 mars de chaque année ?une date significative de la difficulté des femmes à faire revivre leur histoire, leurs empreintes à travers les époques, leurs droits toujours revendiqués.
La femme est de toutes les femelles mammifères celle qui son destin se fait d'autant plus lourd : crise de puberté et de la ménopause, grossesse longue et souvent difficile, accouchements douloureux et parfois dangereux.
Je m'appartiens ....donc j'existe, c'est là toute la conclusion impérieuse la plus difficilement acceptée et pour elle l'égalité signifie la disparition de l'exemple masculin.
Et comme tout individu qui a le droit de justifier son existence, elle éprouve un besoin indéfini de se déterminer, or ce qui différencie d'une manière singulière la situation actuelle de la femme ; c'est qu'étant comme tout être humain, jouissant d'une liberté autonome, elle se découvre et se choisit dans un monde oǔ les hommes continuent de lui imposer de s'assumer comme LUI.
On continue de la traiter comme un objet en porcelaine ,qu'on dépoussière de temps en temps ,et qu'on déplace d'un endroit à un autre ,et on choisit son destin et comme l'amoureuse ,elle devient la mère contre son gré et s'efforce de se sentir nécessaire ,elle est justifiée par les contraintes auxquelles elle se donne, mais ce qui fait sa complexité et l'ampleur de l'amour maternel c'est qu'il n'implique pas de réciprocité ,la femme n'a pas en face d'elle un homme ,un cavalier ,un chevalier servant mais une conscience dérangeante ,floue et mêlée dans un corps frêle et fragile ;elle demeure seule ,elle n'attend aucune récompense en échange de ses sacrifices, de ses dons.
Cette générosité mérite les louanges que les hommes rejettent.
Mais l'égoïsme commence quand la loi de la maternité proclame que toute mère est exemplaire ; mais le grand danger que nos mœurs font courir à l'enfant, c'est que la femme qui l'éduque est presque toujours une femme insatisfaite sexuellement, elle est frigide ou inassouvie.
Socialement elle est inférieure à l'homme.
Désormais elle cherchera à compenser à travers l'enfant qu'elle corrige toutes ces frustrations quotidiennes. Une mère qui corrige son enfant, ne bat pas seulement l'enfant, ou elle ne le bat point, elle se venge d'un homme mais c'est bien l'enfant qui reçoit les coups. Et c'est seulement aujourd'hui qu'on a compris à quel point la situation actuelle de la femme lui rend difficile son plein épanouissement, combien de désirs, de revendications la hantent sourdement.
Comme aux temps oǔ elle dorlotait et torturait ses poupées, ces conduites sont demeurées symboliques et encouragent sa marginalisation.
Difficile de se conjuguer avec « elles « au pluriel !
Comment dans la condition féminine actuelle peut s'accomplir un être humain ?alors que les facteurs ignorance, manque d'information ont favorisé sa soumission !
Quelles portes lui sont ouvertes ? Grandes ouvertes pour qu'elle y accède ?
Comment retrouver l'indépendance au sein de la dépendance ?
Pourquoi dés qu'en femme possède un peu de caractère comme le mien faut-il l'appeler « dame de fer » ?
Pourquoi si une femme réussi professionnellement forcément « elle couche » ?
A la fin être une femme ce n'est nullement pas avoir accès à une identité personnelle différente, de celle de son père, de son frère ou de son mari mais aussi avoir en tête la vie de sa grand-mère, de sa mère, de la sienne et celle de sa fille.
Il semble aujourd'hui et en 2012que le combat de la liberté, de l'égalité des deux sexes nous paraisse inévitable et sensiblement moralisant.
Et que dans notre pays le 8 mars désormais demeure une « demi-fête » alors que toutes les autres nations du monde fêtent « la journée de la femme ».
aujourd'hui j'ai décidé de rester à l'école et de bosser l'aprés-midi je n'ai que faire de cette demi journée qu'un "HOMME" m'offre contre gré le 8-3-2012 enseignante