Thamurth Ith Yaala
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Thamurth Ith Yaala

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 LES BERBERES

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tikka
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tikka


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MessageSujet: LES BERBERES   LES BERBERES Icon_minitimeMar 15 Juil - 19:31

Les Berbères






LES BERBERES 22041060_p


La répartition actuelle des Berbères
Le
caractère le plus déterminant de la « berbérité » reste la langue, et
la répartition actuelle des Berbères peut être esquissée en délimitant
les aires géographiques de son usage. On parle berbère, sporadiquement,
à l'intérieur d'un espace africain compris entre l'océan Atlantique, la
Méditerranée et le tropique du Cancer. D'est en ouest, des populations
berbérophones subsistent actuellement :



· en Egypte, dans l'oasis nord-occidentale de Siouah ;


· en Libye, dans le djebel Nefousa et les oasis de Ghadamès, de Sokna, d'Aoudjila, mais également sur la côte à Zouara ;


· en Tunisie,
sous forme d'enclaves en voie de disparition, notamment dans les
villages de l'île de Djerba, à Tamezret au nord de Matmata, à Chenini
et à Douiret, à l'est de Tataouine.



· en Algérie.
La Kabylie est de loin la plus importante région berbérophone d'Algérie
et les deux tiers des Berbères de ce pays sont kabyles ; l'Aurès abrite
une importante communauté chaouïa et le Mzab un autre groupe
berbérophone ; quelques îlots berbérophones subsistent également dans
les monts des Ksour du Sud oranais, dans les régions de Gourara et de
Ouargla et, au nord, dans les djebel Bissa et Chenoua.



· au Maroc.
Trois grandes zones de dialectes berbères couvrent les régions
montagneuses de ce pays ; au nord du Rif, le dialecte tarifit ; au
centre, dans le Moyen Atlas ainsi que dans une partie du Haut Atlas, le
dialecte tamazight ; au sud-sud-ouest, dans le Haut Atlas, l'Anti-Atlas
et le Sous - qui forment le pays chleuh -, le tachelhit.



· en Mauritanie, dans une région située au nord du fleuve Sénégal, le parler zenaga est attesté chez des populations du Trarza.





A
tous ces espaces de parlers berbères il faut ajouter un grand
territoire parcouru par les nomades chameliers touaregs, dont le nombre
est évalué à 400’0
00. Ils constituent un important groupe berbérophone, éparpillé inégalement sur le Niger, le Mali - pour les deux tiers -, l'Algérie (Ahaggar, Ajjer), la Libye (Ajjer), le Burkina Faso (Udalen) et le Nigeria.





Il
faut également tenir compte d'une importante diaspora berbère
disséminée dans les grandes villes de l'Afrique du Nord, mais aussi en
Europe. La France compte environ 600’
000 immigrés berbères marocains et algériens, ces derniers étant essentiellement kabyles.
Les origines
Au VIIIe millénaire av. J.-C., un type d'homme anthropologiquement proche des habitants actuels du Maghreb fit son apparition. Probablement d'origine orientale, cet Homo sapiens sapiens,
appelé «capsien» – de Capsa, nom antique de Gafsa (Tunisie) –, serait
l'une des composantes de la souche berbère. Il se serait étendu d'abord
aux parties orientale et centrale du Maghreb, puis en direction du
Sahara. On lui connaît des équivalents dans certains pays
méditerranéens (civilisation natoufienne).






Le
Maghreb s'enrichit aussi d'autres apports ; du nord, par l'est et par
l'ouest, à travers les détroits de Messine et de Gibraltar, arrivèrent
des populations européennes. Certaines nécropoles et tombes maghrébines
témoignent de la présence dès le IIIe millénaire d'une population noire venue du sud, probablement à la suite de l'assèchement du Sahara. Au IIe
millénaire, d'autres petits groupes continuèrent à affluer au Maghreb.
C'est à ce fonds paléoberbère divers, mais à dominante capsienne
(c'est-à-dire appartenant à la culture préhistorique de Capsa), que les
spécialistes rattachent les Proto-Libyens, ancêtres des Berbères. Des
données physiques mais aussi culturelles – même emploi rituel de l'ocre
rouge, même utilisation et décoration de l'œuf d'autruche – sont
souvent invoquées pour appuyer la thèse de la parenté entre capsiens et
Proto-Libyens.

Les sources
Les
Proto-Berbères, installés à l'ouest du Nil, nous sont connus grâce aux
inscriptions et aux documents égyptiens. Les Tehenou et les Temehou au
IIIe millénaire, les Libou et les Maschwesch au IIe
millénaire y sont souvent décrits comme des peuples belliqueux et
puissants. Ces Proto-Berbères de l'Est parvinrent à se constituer en
véritable puissance et réussirent, au début du Ier millénaire, à se rendre maîtres de l'Egypte.






Nous
disposons dans l'art préhistorique d'une source relative à l'apparition
des Proto-Berbères dans les massifs centraux sahariens, où des
centaines de peintures rupestres ont été recensées. Les fresques du
tassili des Ajjer, du IVe millénaire au milieu du IIe,
figurent pour la première fois des Proto-Berbères. L'espace saharien,
auparavant peuplé de Noirs, vit l'arrivée de populations blanches,
probablement d'origine septentrionale, qui auraient progressé à partir
du bas Sahara algérien et tunisien.






Au
Néolithique final et à l'époque protohistorique, la présence des
Proto-Berbères dans le Sahara s'intensifia. Les fresques les
représentent conduisant des chars tirés par des chevaux. L'introduction
du cheval dans cette région – probablement à partir de l'Egypte –
permit aux Proto-Berbères de dominer les pasteurs mélanodermes.






Au Ve siècle av. J.-C., Hérodote
signala l'importance des chars sahariens, en précisant que les
Garamantes du Fezzan et du tassili des Ajjer s'en servaient encor
e pour chasser les populations noires. Cette occupation du Sahara se poursuivit au début de l'époque historique.
Du premier millénaire à la reconquête byzantine
Au Ier millénaire av. J.-C., les Berbères se répartissaient en une multitude de peuples : Nasamons
et Psylles en Tripolitaine et en Cyrénaïque, Garamantes au Sahara
oriental, Numides au Maghreb oriental et central, Gétules nomadisant
entre le désert et les hauts plateaux, Maures au Maghreb occidental.
Divisés en de nombreuses tribus parfois rivales, éparpillés sur une
vaste aire géographiquement morcelée, ils ne purent s'unifier face à
leurs conquérants carthaginois, romains, vandales ou byzantins.






Les premiers royaumes berbères


Toutefois, à la fin du IIIe siècle av. J.-C., des tentatives d'organisation
politique et d'unification virent le jour ; trois royaumes firent ainsi
leur apparition : les royaumes masaesyle, massyle et maure. Le premier,
éphémère, ne survécut pas à son roi Syphax (avant 220-203) ; le second,
au contraire, connut sous le règne de Masinissa (203-148) un grand
essor. Après avoir absorbé son voisin et rival masaesyle, il s'étendit
à toute la Numidie, l'unifia politiquement et parvint à englober, aux
dépens de Carthage, d'autres territoires situés dans la région des
Syrtes. Ce grand royaume se maintint sous le règne de Micipsa (148-118)
; mais Rome, installée depuis 146 sur les dépouilles de Carthage,
ne pouvait longtemps s'accommoder de ce voisinage. Malgré la résistance
militaire de Jugurtha (111-105), le royaume numide finit par tomber
sous la dépendance de Rome. Le royaume maure connut le même sort : les Romains l'annexèrent en 40 apr. J.
-C. Dès lors et jusqu'en 429, une grande partie de l'Afrique du Nord passa sous leur domination.





La domination romaine


La mainmise de Rome ne se traduisit pas par l'assimilation totale des Berbères. Les Musulames (Numides) sous Tibère, les Nasamons et les Garamantes sous Auguste et Domitien, les Maures sous les règnes d'Hadrien, d'Antonin, de Marc-Aurèle
et de Commode, les Gétules plus tard s'insurgèrent de façon répétée, et
parfois durable. Au IIIe siècle de nombreuses tribus fusionnèrent en
confédérations et harcelèrent les Romains, au point que Dioclétien finit par renoncer à
la Mauritanie Tingitane ainsi qu'à l'ouest de la Mauritanie Césarienne. Au IVe
siècle le schisme donatiste donna aux Berbères un moyen de s'opposer à
la domination romaine. Le soulèvement des circoncellions, la révolte de
Firmus (372-375), celle de Gildon (398) ajoutèrent aux difficultés d'un
pouvoir romain déjà aff
aibli.





Au milieu du Ve siècle, les Vandales s'emparèrent de Carthage et occupèrent une partie de l'Afrique romaine, la Tunisie et l'est de l'Algérie.
L'Aurès, la Kabylie, la Mauritanie et la Tripolitaine ne tombèrent pas
sous leur domination et des tribus berbères purent se constituer en
royaumes indépendants. La reconquête byzantine, entreprise en 533, mit
fin à la suprématie vandale et, en quelques mois, l'Afrique du Nord
redevint romaine. Néanmoins, les Berbères continuèrent leur mouvement
d'autonomie amorcé au siècle précédent.

Conquête arabe (VIIe siècle) à l'Empire almohade (XIIe siècle)
Dans leur conquête de l'Afrique du Nord, les Arabes, qui triomphèrent des Byzantins,
eurent à s'opposer au roi berbère Koçeila (683-686) et à la reine de
l'Aurès, el-Kahéna, (695-700). Malgré cette résistance, les Berbères
durent s'incliner et se convertir à la religion de leurs conquérants : l'islam.
Ils y trouvèrent matière à une tout autre résistance. Par le biais du
kharidjisme, ils entrèrent rapidement en révolte contre les Orientaux.






Le
mouvement commença vers 740 à l'ouest puis s'étendit à tout le Maghreb.
Son ampleur fut telle que les troupes arabes mirent plus de vingt ans à
récupérer
la seule Ifriqiya. Ailleurs ,
des Etats indépendants – petit Etat des Barghawata sur le littoral
atlantique (744 après 1050), royaumes de Tahert (761-908), de
Sidjilmasa (772-997), de Nakkur dans le Rif (809-917), principauté
sofrite de Tlemcen (765-avant 790 ?) – échappèrent au contrôle du
pouvoir central abbasside.






L'agitation reprit au Xe
siècle au nom du chiisme, que les Berbères adoptèrent en réaction à
l'orthodoxie sunnite de l'islam ; l'Ifriqiya aghlabide (800-909),
royaume rattaché nominalement aux Abbassides, tomba en 910 entre les
mains des chiites fatimides aidés par les Berbères Ketama de Petite
Kabylie.

a suivre
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MessageSujet: LES BERBERES   LES BERBERES Icon_minitimeMer 16 Juil - 10:49

salut ...
suivant la carte au début du texte, j'aimerais bien savoir, le territior restant (non occupé par les Berbères), par qui est occupée???
Merci
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https://ith-yaala.1fr1.net
 
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