Thamurth Ith Yaala
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 PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ?

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tikka
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MessageSujet: PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ?   PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Icon_minitimeMar 11 Juin - 11:50

PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Prism-le-programme-de-surveillance-electronique-de-trop,M113460
En fin de semaine dernière, quand le Guardian a révélé l’existence du programme PRISM – qui permettrait aux services de renseignement américains de surveiller les données circulant sur Facebook, Google et consorts – on a eu du mal à esquisser autre chose qu’une moue affectée. Celle de la routine. Depuis 2001 et l’entrée en vigueur du Patriot Act, cette loi d’exception censée prévenir le terrorisme dans l’après 11-Septembre, il ne s’est pas écoulé une année sans que les grandes oreilles de l’Oncle Sam se fassent tirer.

En 2003, un ingénieur d’AT&T découvre la « Room 641A », une pièce depuis laquelle la NSA (National Security Agency) intercepte massivement les télécommunications ; il dévoilera l’affaire trois ans plus tard, après avoir pris sa retraite. En 2005, le New York Times révèle l’existence du programme Stellar Wind, par lequel George W. Bush dispense ses agences de mandat pour renifler le trafic Internet ; il existe toujours en 2013, réaménagé et rebaptisé « Ragtime ». En 2005 encore, trois anciens de la NSA informent la presse de l’existence des programmes ThinThread et Trailblazer, qui partagent la même finalité : mettre le pays sur écoute. Et l’année dernière, William Binney, l’un de ces trois-là, divulgue dans Wired le chantier d’un gigantesque data center construit dans l’Utah par la NSA. Toujours elle. Cerise sur le gateau, chaque année, les autorités fédérales enverraient chaque année 50 000 National Security Letters, qui permettent de réclamer les données personnelles d’un client à un FAI ou un opérateur télécom, sans que la personne visée en soit informée. Et le pire, c’est qu’on a fini par s’y habituer, bien aidés en cela par une culture populaire qui passe son temps à régurgiter les codes d’un espionnage domestique banalisé.

Mais cette fois, ce ne sont plus quelques tuyaux qui sont identifiés, c'est toute une machinerie qui est mise en lumière. Les détails techniques avancés par le Guardian sont en train de faire glisser le débat du champ de la conjecture vers celui de la preuve, incarnée. En sortant de l’anonymat, Edward Snowden, le jeune informaticien qui a revendiqué la fuite, ne s’est pas seulement placé dans une position de légitimité, rappelant au passage que le statut de whistleblower est protégé par la loi : il a mis le doigt sur un mal profond. Celui d’une nation qui a brisé le lien de confiance qui existait avec son peuple. L’obsession de la « homeland security » a rendu l’administration paranoïaque, obnubilée par la traque des signaux faibles, partout, tout le temps. Tous les six mois, le FBI réclame l’installation de backdoors sur les réseaux sociaux, des portes dérobées qui lui permettraient de garder un oeil discret sur ce qu’on s’y raconte. La justice rudoie et broie tous ceux qui osent dénoncer les dérives des services. Thomas Drake (NSA), Stephen Jin-Woo Kim (Département d’Etat), Shami Leibowitz (FBI), John Kiriakou, Jeffrey Sterling (CIA), et surtout Bradley Manning, la source militaire de WikiLeaks sont là pour en témoigner : ils ont tous été poursuivis par l’administration Obama. Un record. « La sécurité nationale est devenue une religion d’Etat », nous expliquait l’été dernier Drake, qui a échappé de peu à une peine de 35 ans de prison.PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Edward-snowden-le-heros-qui-a-mis-au-jour-le-plus-grand-scandale-d-espionnage-mondial,M113444
On sait désormais que la découverte de PRISM, un programme d'espionnage de la NSA (agence de renseignement américain), est le fait d'un homme, Edward Snowden. Ce whistleblower (lanceur d'alerte), réfugié à Hongkong, sait qu'il peut payer de sa liberté ses révélations.
Qui est Edward Snowden ?
Il s’appelle Edward Snowden, est âgé de 29 ans, de nationalité américaine, et, avant de devenir le nouvel ennemi numéro un des Etats-Unis, vivait à Hawaï où il travaillait pour le compte d’un des bureaux de la NSA. Au sein de ce temple du renseignement chargé de la sécurité nationale américaine, il jouait les émissaires pour divers clients du gouvernement américain dont Booz Allen Hamilton, société de consulting en management et technologie de défense et de renseignement.

Expert informatique brillant mais sans diplôme, pétri de beaux idéaux, il s’engage d’abord en 2003 dans l’armée américaine pour aller aider – pense-t-il – à l’émancipation du peuple irakien. Mais il déchante très vite. Après une fracture des deux jambes, il quitte l’US Army et intègre la CIA, qui l’envoie dans l’un de ses bureaux en Suisse, en tant que chargé de la maintenance et de la sécurité informatique. C’est là qu’il accède, pour la première fois, à des dossiers classés secret-défense qui vont changer à jamais le regard qu’il porte sur son pays. A tel point qu’il pense, déjà, en révéler le contenu.

Transféré finalement à la NSA en 2009, au Japon d’abord, puis à Hawaï, il se retrouve face à un projet d’ampleur inégalé, effrayant, qui va définitivement le pousser à l’acte. Il le décrit ainsi : « Ils voulaient [la NSA, ndlr] pouvoir être au courant de toutes les conversations et de tous les agissements de n’importe quel individu, partout dans le monde. » Son geste serait-il politique ? Rien ne le laisse penser même si l’intéressé aurait contribué financièrement à la campagne du libertarien Ron Paul en 2008, à hauteur de 250 dollars.
Que révèle Edward Snowden ?
Ce que vient de mettre au jour Edward Snowden est sans doute le plus gros projet d’espionnage mondial depuis 1988 et la révélation d’Echelon, le gigantesque système mondial d'interception des communications privées et publiques développé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Le document que Snowden a remis au Washington Post et au Guardian – un Powerpoint secret-défense de la NSA –, détaille par le menu le fonctionnement d’un programme de surveillance à l’échelle du monde entier baptisé PRISM. Ce document révèle que la NSA a accès aux serveurs de neufs géants du Net comme Facebook, Google, Microsoft ou Apple et capte toutes les informations émises par des citoyens étrangers concernant de près ou de loin la sécurité du pays.

Concrètement, le projet repose sur l’enregistrement, le traitement et la classification de toutes les conversations, audio, vidéo, ou écrites qui peuvent avoir lieu via Internet sur Skype, Facebook ou Gmail, pour ne citer qu’eux. Potentiellement donc, les Etats-Unis peuvent espionner la planète entière, sans restriction : vous, votre voisin, le président de la République voire même le pape, si tant est qu’il se serve d’Internet. Une bombe.....http://www.telerama.fr/
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MissNchrea
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MessageSujet: Re: PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ?   PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Icon_minitimeMar 11 Juin - 12:27

merci Tikka pour le partage... j'ai suivi vaguement cette information à la télé mais j'ai pas donné d'importance... finalement c'est trés sérieux, actuellement, vraiment ce monde est devenu moins qu'un village, je peux dire une maison ou moins ... au futur meme si tu penses ils vont essayer de t'espionner!!!!, oui heureusement ça c'est impossible loool ...
a Tikka, donc meme à IHER9ANE on est espionné? Question tharwi thaberwi....
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thiziri
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MessageSujet: Re: PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ?   PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Icon_minitimeSam 15 Juin - 16:22

Le programme échelon se perfectionne, merci tikka
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MessageSujet: Accusations d'espionnage : les Etats-Unis «répondront de façon appropriée»   PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Icon_minitimeMar 2 Juil - 20:02

PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? 2940913_ba4f268ae989fab74e250025587e9464331eba2a_640x280
Les Etats-Unis ont-ils espionné les responsables de l'Union européenne, comme l'affirme le journal allemand Der Spiegel ? S'appuyant sur des documents officiels fournis par le désormais célèbre lanceur d'alerte américain en fuite Edward Snowden, l'hebdomadaire décrit comment les représentants de l'UE à Washington, à l'ONU, et même à Bruxelles, ont été des «cibles» pour l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), qui les a mis sur écoute et a infiltré leur réseau informatique.
«Entre partenaires, on n'espionne pas !»

Ces allégations ont fait bondir les responsables européens, qui ont demandé ce dimanche aux autorités américaines de confirmer ou d'infirmer les faits. « Nous avons immédiatement pris contact avec les autorités américaines à Washington et à Bruxelles. Elles nous ont dit qu'elles vérifiaient l'exactitude des informations publiées hier et qu'elles reviendraient vers nous», a indiqué la Commission européenne. «Entre partenaires, on n'espionne pas!», a insisté la commissaire européenne à la Justice Viviane Reding, expliquant qu'«on ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s'il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens».

Côté américain, le conseiller adjoint à la Sécurité nationale, Ben Rhodes, actuellement en Afrique du Sud aux côtés du président Barack Obama, s'est dans un premier temps contenté de souligner que les Européens étaient «parmi les alliés les plus proches» des Etats-Unis en matière de renseignement. Puis la Direction nationale du renseignement américain (ODNI), qui chapeaute les 17 agences de renseignement du pays dont la NSA, a indiqué dans un communiqué que les Etats-Unis « répondront de façon appropriée » à l'Union Européenne et à ses Etats membres par les canaux diplomatiques. « Si nous ne commentons pas publiquement les activités de renseignement supposées, nous avons été clairs sur le fait que les Etats-Unis recueillent des renseignements à l'étranger du type de ceux recueillis par tous les pays », affirme celui-ci.

Des actes «inacceptables» selon Fabius

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a lui aussi «demandé ce dimanche des explications aux autorités américaines», exigeant « qu'elles lèvent dans les plus brefs délais les inquiétudes légitimes suscitées par les révélations de la presse (...) Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables», a-t-il ajouté. Cette requête a été transmise par l'ambassade de France à Washington à la Maison-Blanche et au Département d'Etat.

La ministre de la Justice Christiane Taubira a pour sa part estimé sur BFMTV que les allégations d'espionnage des institutions européennes par Washington seraient « un acte d'hostilité inqualifiable » si elles étaient avérées.

Des réactions à droite comme à gauche

Selon le député des Hauts-de-Seine Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du parti en charge de l'Europe et de l'international, «il faudrait a minima suspendre les négociations du traité de libre échange transatlantique». L'eurodéputée Rachida Dati s'est elle aussi offusquée face à ces informations «extrêmement choquantes», exhortant le président de la Commission européenne M. Barroso à «faire enfin preuve d'un peu de courage, d'interpeller très fermement les Américains et d'établir toute éventuelle responsabilité en interne».

Quant à la présidente du Medef Laurence Parisot, elle juge cet acte «très grave» et attend de l'UE «une réaction forte, sans pour autant évidemment casser toutes les relations, y compris la préparation de la négociation» du nouveau traité de libre échange entre les deux continents. «Il faut être exigeant, mais ne surtout pas rompre les ponts de l'échange, du commerce et du business», a-t-elle insisté ce dimanche lors du grand rendez-vous Europe 1 – i>Télé – Le Parisien – Aujourd'hui en France.

QUESTION. Espionnage : l'Europe doit-elle prendre des sanctions commerciales contre les Etats-Unis ?

La peur de Big Brother

Début juin, l'Union européenne s'était déjà indignée en apprenant, en même temps que le reste du monde, que la NSA avait mis en place un vaste programme de surveillance informatique à l'échelle planétaire, appelé «Prism», lui permettant d'avoir accès aux données personnelles des particuliers (mails, textos, messages sur Facebook, photos, cloud...). Une dérive de la lutte contre le terrorrisme révélée par Edward Snowden, ancien employé de l'Agence reconverti en informateur militant dans la lignée de Bradley Manning et Julian Assange (WikiLeaks) et poursuivi pour «espionnage» par la justice américaine.
LeParisien.fr
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MessageSujet: les americains sont en force au forum...!   PRISM : le programme de surveillance électronique de trop ? Icon_minitimeJeu 2 Oct - 14:28

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