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 L'Algérie face à la crise financière mondiale suite 3 partie et fin

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AuteurMessage
Guenzeti
Invité




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MessageSujet: L'Algérie face à la crise financière mondiale suite 3 partie et fin   L'Algérie face à la crise financière mondiale suite 3 partie et fin Icon_minitimeSam 15 Nov - 4:13

L'Algérie face à la crise financière mondiale

Quelles sont les conséquences pour la l’Algérie ?

En Algérie la crise on ne la ressent pas franchement au quotidien. Pour beaucoup des citoyens leur souci, c'est plutôt le pouvoir d'achat. La crise est suivie plutôt à travers les chaînes étrangères et certains quotidiens de la presse nationale. Pour l’ENTV tout va bien le grand spectacle est réservé à la révision de la constitution dans les couloires du club des pins.
La question qui se pose donc est celle de savoir quelles sont les conséquences qui peuvent être attendues sur l’économie algérienne.
Les milieux officiels ont réagi à commencer par le Chef du Gouvernement puis son Ministre des finances et enfin le Gouverneur de la Banque d’Algérie
Pour Ouyahia "Le système économique et financier algérien est à l'abri, aujourd'hui, dans 5 ans et dans 10 ans, de la crise financière mondiale dans ses composantes actuelles, tant que notre système n'a pas évolué et tant que notre Bourse n'est pas bien intégrée au marché financier international". Le chef du gouvernement a précisé également que les réserves placées à 3% au niveau du Trésor américain produiront 4,5 milliards de dollars, et sont protégées et ne sont nullement perdues.
Selon le Ministre des finances, Karim Djoudi, l’Algérie est « à l’abri » des effets négatifs de la crise et « le risque est nul » pour les placements des réserves de change.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie M. Laksaci pour sa part a été rassurant sur les placements (des réserves de change) sur le marché financier américain. Il a précisé que près de 70% des réserves de change en Algérie sont investis à moyen et long terme sous forme de Bons de Trésor (emprunts obligataires) auprès d’autres Etats, à l’image des Etats-Unis. Les 30% restants des réserves, sont investis en placements bancaires auprès de banques étrangères.
Il y a lieu de signaler que la Banque d’Algérie, à l’instar de toutes les banques centrales de par le monde, exploite les réserves de changes sur les marchés financiers internationaux en procédant à des investissements et à des placements visant à assurer une rentabilité à moyen terme.
La progression rapide des réserves de changes de l’Algérie s’explique, d’une part, par l’augmentation en valeur des exportations d’hydrocarbures pour l’année en cours, permettant de consolider l’excédent de la balance des paiements et, d’autre part, par la baisse du volume de la dette extérieure, suite au paiement par anticipation (avant terme) opéré par l’Algérie depuis 2004 au profit de l’ensemble des institutions financières multilatérales créancières entraînant une diminution très significative des versements au titre du service de la dette grâce aux économies sur le paiement des intérêts, des commissions et autres charges financières rattachées à tout crédit . Ce qui a permis également d’éviter le paiement des surcoûts qui auront été induits par la flambée des taux d’intérêts, ainsi que le danger de l’absence de liquidités sur les marchés internationaux mis à mal par la crise financière.
Les réserves de changes qui avoisinent les 133 milliards de dollars sont en plusieurs monnaies dont le dollar, l’euro, la livre sterling, le yen .Lorsqu’une monnaie se déprécie, l’autre prend de la valeur (une situation de compensation). C’est-à-dire, ce que perd une monnaie, l’autre monnaie le gagne.
Ces réserves de change restent une garantie financière en prévision des « années de vache maigre ». D’abord, elles représentent plusieurs années d’importations. Ensuite, elles peuvent revêtir également la fonction de soutenir la monnaie nationale au cas où celle-ci venait à s’effondrer.
Les réserves de changes donc étaient affectées, en premier lieu, à la couverture des paiements extérieurs (service de la dette, importations de biens et services et tout autre transfert vers l’extérieur). Ces réserves sont, en outre, destinées à la constitution d’un « matelas de devises » servant à assurer la sécurité financière du pays contre les effets d’un choc extérieur tels une détérioration brusque du marché pétrolier, une hausse exceptionnelle des prix des biens et des services importés ou encore un tarissement des liquidités sur les marchés financiers mondiaux
Si pour certains, à l’image de la Norvège ou de Singapour, le problème ne se pose plus en raison du statut de cette richesse versée au patrimoine dédié aux générations futures, il reste que pour l’Algérie, les réserves ont pour entre autres fonctions celle d’absorber les chocs éventuels aussi bien interne qu’externe et de constituer ainsi un rempart à toute agression économique.
En plus de ces facteurs qui ont également permis à l’Algérie de réaliser des gains financiers appréciables, l’existence d’un Fonds de régulation des recettes (FRR) un fonds où est mis le surplus fiscal recouvré par rapport à la fiscalité budgétisée. Ce fonds prend en compte la différence entre le prix du baril de pétrole fixé par la loi de finances (initialement à 19 dollars et cette année à 37 $) et le prix réel du marché qui a dépassé les 60 dollars. Ce qui permet à l’Algérie d’avoir une épargne et de disposer d’une visibilité en termes de conduite des financements du programme de développement sans recourir à l’endettement interne ou externe.
Il est à rappeler, que les organisations internationales ont, à l’image de la Banque mondiale, critiqué à maintes reprises la gestion par l’Algérie du fonds de régulation des recettes. Si les responsables algériens voulaient mettre fin à cette gestion opaque, ils s’attaqueraient, à la racine du mal. Toutes les dépenses de l’Etat devraient ainsi être étalées sur la place publique. Tous les revenus de l’Etat doivent être transparents. Il ne faut pas qu’il y ait des caisses à côté pour les revenus du pétrole ou quoi que ce soit. Les citoyens doivent connaître le budget de l’Etat au plan national, régional et local. Il faut qu’ils sachent les enveloppes exactes consacrées aux projets.
Il n’existe pas, par ailleurs, comme en France, une commission pour la transparence financière de la vie politique dont la tâche est d’apprécier l’évolution de la situation patrimoniale d’élus et de dirigeants d’organismes publics afin de vérifier que les personnes assujetties n’ont pas bénéficié d’un enrichissement anormal du fait de leurs fonctions, en procédant notamment à la comparaison des déclarations de situation patrimoniale déposées en début et en fin de mandat.


A suivre
3 PARTIE ET FIN

GUENZETIEN
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