Thamurth Ith Yaala
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 CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise)

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GUENZETI
Invité




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MessageSujet: CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise)   CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise) Icon_minitimeLun 27 Oct - 2:51

DEUXIEME PARTIE

Quelle est l'ampleur des pertes ?

L'état du marché des valeurs qui est l'indice le plus important de la santé du système économique suscite de sérieuses préoccupations.

L'analyse de la dynamique du coefficient de capital du PIB au niveau mondial a montré que la crise financière planétaire est le résultat de la surcapitalisation des marchés et de la dégradation des indices macroéconomiques.

A l'heure actuelle, ce sont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui ont les plafonds les plus élevés en matière du coefficient de capital du PIB. Naturellement, on se demande ce qui détermine le coefficient plafond de capital du PIB ? C’est l’état de l'économie et des facteurs qui ont engendré les changements du comportement des investisseurs qui déterminent la profondeur et l'importance de la chute des marchés.

La baisse du coefficient de capital du PIB ne doit pas forcément s'accompagner de mesures urgentes visant à stabiliser la situation sur les marchés des valeurs. Mais dans une phase de crise aiguë, les gouvernements se voient souvent obligés de recourir à ce genre de mesures.


Que s’est-il passé depuis la crise de cet été, dite crise des subprimes ?

Depuis le début de la crise en octobre 2007, les pertes ont dépassé 500 milliards de dollars. Au cours de l’été 2007, les banques centrales avaient injecté des crédits pour permettre aux banques de faire face à leurs besoins de trésorerie (amélioration du ratio de solvabilité) et les inciter à prêter de l’argent.
Ces crédits ont continué de plus belle en 2008 et le bilan définitif risque d’être plus grave. Depuis le mois de juillet, début de l’importante chute des cours boursiers en Europe et aux Etats-Unis, les banques centrales ont tenté de juguler les conséquences de cette crise : baisse des taux aux Etats-Unis, stabilité en Europe, injection de massives des fonds.

Mais l’intervention des Etats va maintenant bien au-delà de simples avances de liquidités aux banques (même s’il s’agit de centaines de milliards d’euros). Elle est passée au stade supérieur, celui du rachat des banques par les fonds publics

Parmi les pratiques internationales de soutien du marché des valeurs par le biais d'injections gouvernementales, on peut citer la récente décision des autorités américaines de débourser à ces fins 700 milliards de dollars d'aide financière.
Cette intervention va permettre également aux banques de revaloriser une partie de leurs actifs. Mais pour les valeurs les plus pourries – les actions toxiques – les pertes seront irrémédiables.
A vrai dire, les actions toxiques ne valent plus aujourd'hui qu'entre 9 et 15% de leur valeur originelle, et elles continuent à se déprécier. Alors, même si la valeur actuelle se voit multipliée par deux ou par trois, on sera encore loin de la valeur originelle. Et ces pertes, ce sera naturellement les banques centrales qui les payera et cela avec l'argent du contribuable.
C'est une solution orientée en direction des banques et non pas dans l'optique des finances publiques. C’est bien le principe «les gains au privé, les pertes à l'Etat» qui s'applique dans cette histoire.
Le plan Paulson

Le plan Paulson présenté par le secrétaire au Trésor Henry Paulson prévoit de consacrer jusqu'à 700 milliards de dollars d'argent public pour racheter les actifs invendables accumulés par les banques . Une demande de chèque en blanc puisque l'administration, qui a proposé ce plan, ne sera plus aux commandes à partir du 20 janvier 2009.


Comment est financé le plan Paulson ?

Le plan de sauvetage américain sera financé par le Trésor, donc par le contribuable. Les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès.

Deux comités externes surveilleront la manière dont sont dépensées ces sommes.
A quoi serviront ces 700 milliards de dollars ? Le Trésor veut débarrasser les banques de leurs actifs "toxiques" à l'origine de la crise pour restaurer la confiance dans le système financier.

Le principe d’une économie saine ne peut reposer sur cette thèse .Normalement, les actionnaires de ces établissements financiers devraient perdre leur investissements (ces établissements financiers se font racheter à faible prix)
Que viendrait faire l’argent public là-dedans? Pourquoi le contribuable américain devrait-il payer à la place des actionnaires et dirigeants de ces établissements financiers qui n’ont pas su maîtriser leur risque? Intervenir pour "sauver" ces établissements c’est récompenser dirigeants et actionnaires pour leurs mauvais choix. Si l’Etat intervient pour combler les pertes, pourquoi à l’avenir les établissements financiers éviteraient-ils de prendre trop de risques? C’est la déresponsabilisation en action, et de nouvelles crises en perspectives.
Certes le plan Paulson semble avoir rassuré les marchés mais en période de ralentissement économique, ces 700 milliards de dollars vont manquer à l’économie réelle (les ménages en impôts, les investisseurs qui auraient investi ailleurs leur argent que dans des bons du trésor). Cette dépense d’un montant colossal nous prépare une crise économique majeure et de longue durée.

Enfin, on peut s’interroger sur l’intérêt politique d’une telle intervention. Finalement, on peut se demander si ce "plan de sauvetage" n’aurait pas pour principal but de financer sur de l’argent public la campagne électorale de John McCain !
A titre d’information, Notre Trésor Public a appliqué presque la même méthode durant les différents assainissements financiers accordés aux entreprises publiques.

Parmi les mesures prises on peut citer le rachat du découvert bancaire et de la dette BAD soit en dotations définitives (reconstitution ou augmentation du capital) soit par la transformation en obligations ou en titres participatifs.

Même en 1993 plus précisément durant la dévaluation du dinars, le Trésor Public a pris en charge toutes les pertes de change notamment celles des entreprises commerciales (revente en l’état).

Ces subventions de l’Etat existent à ce jour notamment pour faire face aux récentes augmentations des produits de premières nécessités.


PLAN EUROPIEN

Le plan européen de soutien aux banques qui s'élève à quelque 2.000 milliards d'euros, devrait permettre à l'Europe d'éviter la récession.
Le plan de sauvetage européen du système financier dépasse déjà celui des Etats-Unis. A titre de comparaison, le plan Paulson prévoit une aide de 700 milliards de dollars, soit 520 milliards d'euros alors que la France a annoncé 360 milliards et l’Allemagne 400 milliards

L'autre priorité des Européens est d'obtenir une refonte du système financier international allant dans le sens d'un plus grand contrôle. Ils reprochent aux Etats-Unis d'avoir trop longtemps refusé d'intervenir au nom du libéralisme économique, ce qui a permis aux investisseurs de réaliser des opérations toujours plus risquées et opaques.

Plus coûteux pour les États, les fonds destinés à la recapitalisation des banques s'élèvent, quant à eux, à 250 milliards d'euros. Dans la majorité des cas, ces fonds seront financés par l'émission de nouveaux emprunts d'État, ce qui ne manquera pas de peser sur les finances de la zone euro.
Les grandes banques centrales mondiales ont toutes déversé des milliards de dollars, d’euros ou de yens ces derniers jours dans leurs systèmes bancaires respectifs pour tenter de calmer les marchés, restaurer coûte que coûte la liquidité du marché interbancaire, permettre aux banques de recommencer à se prêter de l’argent entre elles, et sauver le système financier dans l’espoir d’éviter la paralysie de l’économie réelle.
Ces chiffres donnent le vertige. A ce jour environ 25.000 milliards de dollars sont partis en fumée. Les montants les plus impressionnants annoncés concernent les garanties des prêts interbancaires, lesquelles n'impliquent pas de sortie d'argent frais, sauf si une banque faisait faillite, une hypothèse de plus en plus improbable aujourd'hui.
Frappés de plein fouet par la crise du crédit qui met en danger le financement de leurs économies, les pays de l'Est sont à la manœuvre. A titre d’exemple, la Pologne a promis un paquet de mesures pour parer à la crise de confiance qui menace le système interbancaire du pays. Le FMI et l'UE ont proposé leur aide à la Hongrie, où la fuite des capitaux a déjà fait chuter la devise natio¬nale de 10 %.

Selon le vieil adage du capitalisme : bénéfices privatisés, pertes publiques…

Face à une situation de crise aussi aigue les pays capitalistes ont opéré un virage à 180 degrés, en injectant des milliards au secours de la crise . L’argent public des grandes banques centrales a été injecté massivement pour sauver les établissements en banqueroute pour cause de spéculation financière.

Pour une première fois, c’est au niveau européen qu’on en appelle à la nationalisation d’entreprise. A l’heure actuelle la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) participe, dans certains cas, directement au financement des entreprises.
La solution préconisée par le Premier ministre britannique Gordon Brown: une entrée de l'Etat dans le capital-actions des banques en difficulté. Naturellement, en agissant ainsi, l'Etat reprend aussi les risques, mais il participe aussi à une réévaluation future.
La plupart des pays européens sont sur cette ligne. Mais les Etats-Unis font exactement le contraire: neuf dixièmes des fonds engagés sont consacrés au rachat d'actions pourries et un dixième seulement à une participation par le biais d'obligations convertibles qui offrent la possibilité de profiter d'une réévaluation future

Voila la situation actuelle du capitalisme mondial, où les contradictions s’accumulent à tous les niveaux. Malgré les baisses de taux et des injections massives des fonds, la chute libre des indices boursiers mondiaux se poursuit et c'est le spectre d'une sévère récession qui pousse les investisseurs de la planète à vendre massivement des actions et ce dans un contexte d'inflation croissante .

Les plus grandes incertitudes règnent sur le montant des pertes que pourraient subir les banques dans cette crise du crédit hypothécaire. Les chiffres varient de plusieurs centaines de milliards de dollars à plusieurs milliers de milliards de dollars.

Le fait que les banques estiment elles-mêmes leurs risques provoque la plus grande des incertitudes et ouvre grand la porte à la manipulation sauf que personne ne connaît réellement l'ampleur des risques ( La spéculation est contagieuse).

La crise des subprimes vient sanctionner le manque de clairvoyance et la prise de risque excessive d’établissements financiers qui ont voulu faire du profit sur des titres extrêmement risqués. Ils ont gagné pendant un temps (super bonus, dividendes…), maintenant vient l’heure de la perte. Les banques considèrent désormais qu'un quart des prêts subprime contractés en 2006 ne seront pas honorés.

Pour entrevoir le bout du tunnel, les banques sont appelées à faire toute la lumière sur leurs risques afin que le marché puisse peu à peu reprendre confiance.

Principale cause de cette incertitude, la titrisation.

La titrisation est l'opération financière, méconnue de l'emprunteur, par lequel une banque revend sur des marchés spécialisés ses créances. Ce qui lui permet à la fois de se refinancer et de réduire son risque (qui est reporté sur les investisseurs qui achètent ces créances). La titrisation est devenue un phénomène courant depuis le début des années 2000. Les crédits titrisés sont rachetés par des investisseurs (fonds d'investissements classiques, fonds plus spéculatifs, etc.).

Le marché du subprime a été massivement financé par la titrisation, les créances sont transformées en titres négociables souscrits par des investisseurs. Résultat, la dispersion du risque rend difficile son évaluation. C’est notamment cette difficulté d’évaluation qui rend méfiantes les banques qui, du coup, hésitent à se prêter entre elles.

Le ralentissement économique en cours, que la crise financière va aggraver en rendant plus difficile l'accès des ménages et entreprises aux prêts bancaires, maintient les places boursières sous tension.

Après quinze mois de crise, le secteur financier continu de vivre un cauchemar quotidien dont plus personne ne se risque à dater la fin ni à chiffrer la facture. Les chutes vertigineuses des marchés, cette semaine, constituent ainsi un choc d'une violence inouïe, comparable à celui de la crise de 1929,

En réalité la crise hypothécaire aux Etats-Unis n'a été que l'élément déclencheur provoquant l'expansion de la crise.










GUENZETIEN

A SUIVRE
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yasmine
Invité




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MessageSujet: crise financière : ou est la suite?   CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise) Icon_minitimeJeu 6 Nov - 14:47

Tout d'abord je remercie Mr Guenzetien pour ces interventions relatives à la crise finacière mondiale et les explications fournies pour éclairer les lecteurs de la région .

Mais depuis il s'est éclipsé sans terminer la troisième partie consacrée à l'Algérie . Pourquoi?

A travers les deux parties publiées je pense qu'il ya des termes économiques que moi personnellement j'ai pas compris qu'il ya lieu d'expliquer parce que on n'est pas forcément tous du domaine

Merci
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Guenzeti
Invité




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MessageSujet: crise financière   CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise) Icon_minitimeVen 7 Nov - 22:17

Merci à yasmine et à tous les lecteurs pour l'intéret accordé aux articles réservés à la crise financière mondiale.

Le retard constaté dans la publication de la troisième partie consacrée aux conséquences de la crise sur l'Algérie est du en grande partie à des raisons personnelles .

Je m'engage à poster dans les plud brefs délais la suite inchallah .
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MissNchrea
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Date d'inscription : 31/07/2008

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MessageSujet: Merci Guenzetien   CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise) Icon_minitimeLun 10 Nov - 14:34

Je tiens a vous féliciter Guenzetien pour ya louable initiative et ton intervention concernant la crise financière qui secoue le monde ...
aussi étant prophane en économie, on aimerait bien avoir plus d'explication surtout concernant les termes économiques..
aussi, on est tjrs à notre faim, et on veut bien avoir la suite...
merci encore une fois et bon courage.
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MessageSujet: Re: CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise)   CRISE FINANCIERE II PARTIE (Le coût de la crise) Icon_minitime

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